Gaël Fickou retrouve le niveau de son début de carrière où il éblouissait l’Europe de son talent.
Il s’est longuement confié à l’Equipe où il confie son bonheur de revenir à ce niveau de performance : “Je ne vais pas m’emballer, ce n’est que le début. Mais, aujourd’hui, je suis satisfait. Personnellement, je suis heureux d’avoir marqué des essais. Collectivement, c’est pareil, ça fonctionne bien. Mais je ne suis pas le seul à avoir perdu quelques kilos (Danty, Plisson…). C’est la clé. J’avais du mal à le comprendre avant. Pour moi, le rugby, c’était du talent, un peu de passes, tu t’énerves le jour du match et c’est bon. Mais en fait, non, ça ne suffit pas, il faut bosser plus”.
Il reconnaît également qu’il avait besoin de changer d’air, s’étant installé dans un certain confort néfaste du côté de Toulouse : “Je me suis un peu laissé aller, j’ai trop profité. Un peu trop de sorties… Un peu trop de grasses matinées jusqu’à midi… Je me disais que j’avais bien récupéré. Sauf que ce n’est pas à mon âge qu’on récupère autant, il faut bosser surtout ! Je ne faisais pas d’entraînements supplémentaires. Je me reposais sur mon talent.”
A un an de la Coupe du Monde, il a donc pesé le pour et le contre avant de se décider à rejoindre Paris et ne le regrette pas : “Le risque, c’est quoi ? D’être mauvais ? Si je me donne les moyens d’être bon, il n’y a aucun problème. […] Le projet du Stade Français est colossal. C’est aussi ce qui m’a séduit. J’avais envie de faire partie de cette histoire.”