Ce vendredi soir se disputait les matches de la sixième journée de Pro D2.
A cette occasion, Béziers s’est lourdement incliné sur la pelouse de Carcassonne sur le score de 47 à 13.
Interrogé via Midi Libre à l’issue de cette terrible défaite, le troisième ligne de Béziers, Jonathan Best a tenu des propos très durs à l’encontre de son équipe et de ses coéquipiers.
Dans un premier temps, ce-dernier a expliqué avoir honte d’être le capitaine de Béziers. Il l’affirme clairement: il aurait préféré sous les couleurs de Carcassonne plutôt que celles de Béziers:
“Ce qui me dérange le plus, c’est notre comportement, l’incapacité que nous avons eu à réagir. C’est le reflet de notre groupe à l’extérieur. J’ai honte d’être capitaine de cette équipe, j’ai honte des gens qui ont porté les couleurs de Béziers, de notre comportement. On n’est pas respectables et c’est bien fait pour nous. Du coup, nous serons sous pression, dès jeudi, avec la réception d’Oyonnax. Car si l’on passe au travers, on s’attend à un début de saison comme on a pu faire la saison dernière. C’est triste car on était venu chercher un match référence et on repart ridicules. Personne n’a assumé dans les vestiaires. C’est un constat d’échec. Sois c’est mon discours qui ne passe pas, ou celui des entraîneurs, mais il faut une remobilisation. Nous avons pris une leçon de rugby par une très belle équipe. Il faut la féliciter. Aujourd’hui, j’aurais préféré jouer pour Carcassonne.”
Par ailleurs, Jonathan Best a dénoncé des comportement intolérables de la part de certains joueurs Biterrois qui se permettent de sécher des entraînements:
“Certains sont arrivés en retard à l’entraînement, d’autres ne sont même pas venus. Il y en a qui ont fait tout ce qu’il ne faut pas faire quand on est rugbyman professionnel. On n’a que ce que nous méritons. J’ai du mal à voir la sortie du tunnel. On n’apprend pas de nos erreurs. Je ne suis pas venu à Béziers pour jouer la dixième place. Il va falloir faire quelque chose. On est sur le courant alternatif. Nous sommes peut-être trop dans le confort, nous ne nous remettons peut-être pas assez en question. Il faut vite se remettre au travail.”