Depuis le début de la saison de Pro D2, un conflit existe entre les dirigeants du Biarritz Olympique et le quotidien régional Sud-Ouest.
Après que le BO ait refusé l’accès en tribune de presse aux journalistes du Sud-Ouest, les journalistes du quotidien régional ont publié divers articles ne mettant pas en valeur le club Basque.
Depuis, les deux entités se piquent par communiqués.
Ce jeudi, le Biarritz Olympique a demandé – via un communiqué – à être mis en examen afin de passer à l’attaque à son tour:
Le 4 octobre 2018, le journal SUD OUEST publiait un article intitulé “SUD OUEST ET LE BIARRITZ OLYMPIQUE : A NOS LECTEURS”. Le journal SUD OUEST y “informe ses lecteurs qu’une plainte en diffamation a été déposée (…) auprès des doyens des Juges d’instruction de Bordeaux” contre notre club, le Biarritz Olympique Pays Basque (BOPB).
D’abord traités « d’adeptes de théories fascistes », « d’ultra-libéraux trash » puis victimes d’allusions sur leur sexualité dans les colonnes du journal SUD OUEST, les dirigeants du Biarritz Olympique Pays Basque n’ont pourtant jamais engagé la moindre action judiciaire en diffamation, par respect de la liberté de la presse, et préférant le débat à la plainte.
Désormais, SUD OUEST ne met plus en cause personnellement les dirigeants du club, mais annonce déposer plainte contre l’institution du BOPB. Toute la famille du BOPB est meurtrie de voir notre club présenté comme coupable de diffamation, par le biais d’un article de presse publié sur son propre site internet et dans ses propres colonnes par le journal SUD OUEST.
Le Biarritz Olympique Pays Basque se doit de réagir.
Malheureusement, l’article ne cite aucun des propos supposément diffamants. Le BOPB ne peut donc se défendre face au plus d’un million de lecteurs que SUD OUEST revendique. En effet, le journal SUD OUEST n’a pas eu la délicatesse d’adresser sa plainte au BOPB, ni même de l’informer de son action judiciaire, avant de publier ses accusations.
Face à la grave allégation portée par le journal SUD OUEST contre le club, les dirigeants du BOPB demandent à être mis en examen le plus rapidement possible par le Juge d’instruction. Seule une mise examen permettra aux dirigeants du BOPB d’avoir accès au dossier d’instruction, de lire la plainte déposée contre notre club, et de pouvoir le défendre. Surtout, une mise en examen ne présage d’aucune culpabilité ou responsabilité avérée. Les dirigeants du BOPB, dont les casiers judiciaires sont vierges de toute condamnation pénale et qui n’avaient même jamais été visés par une plainte auparavant, ont à cœur de démontrer l’innocence qui est la leur et celle de notre club.
Face à un adversaire plus puissant et visiblement déterminé, le Biarritz Olympique Pays Basque défendra sa ligne de conduite avec résolution et constance.
AUPA BO