Le manager du Castres Olympique, Christophe Urios s’est confié dans les colonnes du quotidien L’équipe avant la réception de l’équipe Anglaise d’Exeter à l’occasion de la deuxième journée Européenne.
Ce-dernier est notamment revenu sur la dernière défaite à domicile de ses joueurs contre le Stade-Français Paris, en Top 14 (9-14).
Christophe Urios n’y va pas par quatre chemins et avoue avoir été déçu par certains joueurs, dont notamment Tichit, Kotze, Capo Ortega, Gérondeau et Vaipulu:
“Des garçons m’ont déçu. Ils ont manqué de tempérament, et ça m’a profondément vexé. Quand tu es champion, il y a des choses que tu ne peux pas accepter. Le Stade-Français était meilleur que nous ce jour-là, mais on aurait au minimum dû perdre cette guerre les armes à la main. Je donne tout ce que j’ai pour que l’on réussisse, j’attends d’eux qu’ils aient l’œil qui pétille. Je partage tout avec eux, mes sentiments, mes sensations, c’est cette relation qui est magnifique. Mais je ne serai pas patient. Je n’ai pas envie de me faire chier et je n’ai peur de rien. Je veux finir le plus haut possible. Je veux y arriver. Moi, je veux juste qu’ils aient le ventre qui brûle. Après, je gère. Si j’ai des doutes sur un mec, on peut échanger. S’il m’assure que je me goure à son sujet, alors je le mets au défi, je le fais attaquer. Le système de jeu, ça ne peut pas être une priorité. La priorité, ce sont les hommes.”
Par ailleurs, Christophe Urios explique qu’il n’hésitera pas à remettre au placard un joueur pendant deux ou trois semaines s’il ne se donne pas pour l’équipe:
“Ce n’est pas un manque de respect de mettre un joueur à l’écart, ni une forme de suffisance de ma part, mais une façon de lui montrer que l’on peut fonctionner sans lui. Et si ça ne suffit pas, je peux le refaire une deuxième fois, une troisième fois… Combattre, c’est la base. Si tu n’as pas ça, tu passes ton tour, soit en costard dans la tribune, soit en survêtement sur le banc.”