Comme révélé ce vendredi, les dirigeants du club Anglais de Bath ont décidé de faire tout leur possible afin que leur match de Coupe d’Europe contre Toulouse soit rejoué.
C’est le richissime propriétaire de Bath, Bruce Craig qui a décidé de prendre les choses en main. Il a ainsi contacté l’EPCR en énumérant diverses anomalies constatées durant la rencontre comme l’arbitre qui a mis un terme à la rencontre deux secondes avant la fin du temps réglementaire.
Interrogé à ce sujet via La Dépêche, le président de Toulouse, Didier Lacroix a réagi.
Il exprime sa colère:
“Je m’attends à tout. Après cette décision prise contre Jerome Kaino, nous devenons paranos. Les clubs anglais ont eu de la visite ou ont du moins eu des directives avant la compétition tandis que les clubs français n’ont eu qu’un simple courrier sur l’arbitrage. Heureusement que nous avons véritablement essayé de prévenir les joueurs de la sévérité même si cela n’a pas été suffisant, la preuve. Nous avons vraiment l’impression qu’il y a deux poids deux mesures concernant l’approche de la compétition. Si maintenant nous revenons sur la victoire du Stade Toulousain sur tapis vert, j’en serai vraiment des plus surpris, surtout compte tenu de la faible objectivité qui lui est opposée en ce moment. Est-ce qu’aujourd’hui, les enjeux financiers et sportifs d’une rencontre l’amènent à tenter le coup sur une voie juridique ? Au vu des décisions prises en la défaveur du Stade Toulousain, nous pouvons nous attendre à tout mais ce n’est en aucun cas une attaque frontale envers le Stade Toulousain. Depuis le début de la journée, nous sommes à essayer de savoir si nous sommes en droit anglais ou suisse puisque l’EPCR est en Suisse. Nous allons plaider sous couvert du droit suisse des faits commis en Angleterre ?””
Selon lui, le Stade-Toulousain est devenu un peu trop gentil et il se demande si cette position ne dessert pas le club:
“Nous commençons à en avoir un peu marre d’être les gentils et d’être lourdement sanctionnés. Est-ce qu’on nous en veut ? Nous commençons à nous poser la question, en nous demandant si la position que nous prenons, très légaliste, très respectueuse, d’accepter l’ensemble des sanctions qui nous sont données, de faire la démarche d’aller en commission de discipline, d’être gentiment dans le rang, ne nous dessert pas. Il y a des notions de rapport de force qui peuvent être plus profitables que d’être gentil et puni très fort.”