Le trois-quarts centre international Français, Gaël Fickou s’est confié dans les colonnes du quotidien Le Parisien pour évoquer son arrivée au Stade-Français Paris.
Dans un premier temps, celui-ci a expliqué adorer la ville de Paris. Il précise ne jamais s’ennuyer dans cette ville. Pour lui, ça change énormément de Toulouse:
“Il y a tellement de côtés incroyables à Paris, au niveau de la restauration, des événements, des concerts… C’est quand même un ton au-dessus des autres villes. On ne s’ennuie jamais ici. Si on a envie de faire un truc, on le fait. Et ça, c’est génial. L’anonymat ? Ça me change énormément ! À Paris, tu as le côté discrétion qui est assez confortable. Et si des gens me reconnaissent, ils ne viennent pas me parler. À Toulouse, le rugby, c’est le cœur de la ville. Tout le monde connaît les joueurs. Mais ça ne me dérangeait pas car les gens étaient vachement respectueux.”
Pourtant, lorsqu’il venait de Toulon, Toulouse lui paraissait immense. Mais il a rapidement fait le tour:
“Sincèrement, c’était magnifique. Les premières années, ça me paraissait immense par rapport à Toulon ! D’année en année, je me suis rendu compte que c’était un petit village. Mais un village très sympa où j’ai passé de superbes années, voire les plus belles pour l’instant.”
Pour conclure, Gaël Fickou a expliqué pourquoi il a préféré rejoindre le Stade-Français Paris plutôt que le Racing 92:
“À la fin, ça a tourné en faveur du Stade Français. Je crois beaucoup au destin. Il y a des choses dans ma réflexion qui m’ont amené là : des messages de joueurs pour venir, l’insistance de Heyneke Meyer. Plein de petits trucs cumulés qui, au final, ont fait que ça a penché pour Paris. Il y a une démarche administrative énorme. Le club est en train de prendre un virage et on le sent. Des joueurs m’en parlent en me disant : ça, avant, on ne l’aurait jamais fait. Certaines choses s’inspirent de ce qu’avait construit Max Guazzini. Tout le monde parle de lui comme d’un dieu ici. C’est quelqu’un que je respecte énormément même si je ne le connais pas forcément.”