Longuement blessé, le talonneur du Racing 92, Dimitri Szarzewski s’apprête à renouer avec la compétition.
Interrogé via le site spécialisé Rugbyrama, le joueur Francilien est revenu sur ses nombreuses douleurs tout au long de sa carrière.
Il l’affirme: le jour il n’aura plus mal, il sera mort:
“J’ai pris le temps de revenir parce que j’avais de grosses douleurs, que ce soit aux cervicales, à l’épaule ou au biceps. Je ne voulais pas faire n’importe quoi non plus avec mon corps. Surtout, je ne pouvais pas revenir plus tôt. C’était tout simplement impossible dans le rugby d’aujourd’hui où il faut être très prêt physiquement pour pouvoir s’engager, ce que je ne pouvais pas faire jusqu’à présent. Cela va beaucoup mieux désormais. Maintenant, des douleurs, j’en aurai tout le temps. Le jour où je n’en aurai plus, c’est que je serai mort.”
Mais le joueur Français relativise:
“Le rugby est un sport de combat et de collisions. Forcément, avec les années, il y a des traumatismes et ça fait mal. Tous les joueurs ont des petits bobos et on arrive à surmonter ces douleurs, tant ce que cela reste supportable. Quand cela dépasse un certain degré, on peut passer outre sur un match ou deux mais pas sur une saison. C’est pour cela qu’il faut savoir écouter son corps, chose que je n’ai pas toujours fait quand j’étais plus jeune.”