Interrogé dans les colonnes du quotidien L’équipe, l’ancien troisième ligne international Français, Yannick Nyanga s’est confié au sujet des plaquages dangereux dans le rugby.
Ce-dernier a expliqué être favorable aux nouvelles consignes et au durcissement des sanctions. Extrait:
“Je suis favorable aux nouvelles consignes et au durcissement des sanctions. Il faut protéger les joueurs. Mais je ne suis pas sûr qu’une fois cette orientation prise, tout le reste suive derrière pour aider à sa mise en place. Le rugby peut engendrer de la violence mais une violence encadrée, qui permet à tous les gabarits de jouer : un Chelsin Kolbe (1,72m ; 74kg) peut côtoyer un Ben Tameifuna (1,82 m; 134 kg) grâce aux règles.”
Par ailleurs, Yannick Nyanga explique les gestes qui, selon lui, devraient être désormais interdits au rugby. Extrait:
“Celui qu’on voyait beaucoup chez les îliens au début. Ils impactent avec l’épaule et font comme s’ils se liaient, en utilisant une seule main. Le point d’impact est bas, effectivement, mais au moment de la poussée, ils remontent vers la tête. Juste avant le plaquage, tu vois qu’ils sont dans une position d’attente, qu’ils te visent à un endroit plutôt bas, avant de finir le geste haut. Ce sont ces plaquages qui doivent disparaître, des façons de faire destinées à faire mal, qui n’ont rien d’accidentelles. Les joueurs pourraient partager avec les arbitres sur ce thème. Au-delà de la hauteur du plaquage, le problème est qu’ils sont souvent faits à deux et que ce sont ces plaquages à deux qui devraient être interdits. Quand tu as deux types qui visent un adversaire, l’accident est hautement probable. Il peut se passer n’importe quoi, le plaqué peut glisser, changer de direction, se baisser. C’est ce qui est arrivé à Rémy Grosso contre la Nouvelle-Zélande cet été.