Dans son édition du jour, le quotidien L’équipe exprime son agacement et sa colère après que le président de la Fédération Française de Rugby, Bernard Laporte ait décidé de refuser de répondre à leurs questions.
Le journal sportif n’a pas apprécié le refus du patron du rugby Français et le fait savoir.
Il est précisé que Bernard Laporte a refusé de répondre à 22 questions. Voici la liste:
1. Quel bilan d’ensemble faites-vous de ces deux ans à la tête de la FFR ?
2. Pour expliquer le résultat budgétaire annuel à moins 7,35 M€, vous avez évoqué des « événements exceptionnels ». En quoi ces événements (changement de staff du XV de France, sortie du projet Grand Stade, organisation de la Coupe du monde moins de 20 ans…) ne sont-ils pas des choix de gestion de votre part ?
3. Le samedi 17 novembre, nous avons publié dans L’Equipe un document interne à l’équipe Laporte attestant d’une organisation planifiée pour les élections de Ligue, prévues en décembre 2017. Cet organigramme prévoyait de détourner des salariés de la Fédération de leur mission afin qu’ils contribuent à la victoire des listes pro-Laporte. Comment expliquer l’existence d’un tel document et d’une telle organisation ?
4. Dans ce même document, dans un chapitre titré « Conditions d’exécution », il est écrit : « ABSOLUE DISCRÉTION dans l’organisation de la campagne : travail en ligne et mails perso dédiés (non utilisation de la messagerie FFR) – Éviter les recours sur l’utilisation des moyens fédéraux à des fins politiciennes. » Que signifie ce paragraphe ? Pourquoi cette nécessité d’absolue discrétion ?
5. Pourquoi M. Laporte ne représente-t-il plus la FFR au Conseil des Six Nations ?
6. Pourquoi la désignation de M. Atcher, son remplaçant à ce Conseil, n’a-t-elle pas été discutée et validée en Comité directeur alors que les Règlements généraux de la Fédération l’imposent ?
7. Les Règlement généraux de la FFR indiquent par ailleurs que les représentants dans les instances internationales sont membres de la Fédération. Est-ce le cas de M. Atcher ? Si oui, à quel titre ?
8. Pourquoi une des deux voitures de la flotte fédérale mises à disposition du président a été régulièrement utilisée dans le Var par M. Julien Ory, associé de M. Laporte dans la SAS Juber ?
9. Ce prêt est-il toujours en cours ?
10. Lors d’une interview sur C8, en janvier dernier, M. Laporte a déclaré que MM. Simonet, Peyramaure et Malterre s’étaient « réunis le lendemain » de la séance du 29 juin de la Commission d’appel. Maintient-il cette affirmation ? Si oui, quels éléments factuels lui permettent de certifier cela ?
11. Lors d’une interview sur Eurosport, en septembre dernier, M. Laporte a déclaré : « D’abord, je n’ai pas appelé monsieur Simonet et ça, je l’ai dit et redit. » Puis il a ajouté : « Jamais. Attention, pas pour cette affaire-là. »M. Laporte a-t-il oui ou non appelé M. Simonet ? Si oui, pour quelle(s) affaire(s) du coup ?
12. Quand M. Simonet dit que ce coup de téléphone « l’a ébranlé », à quoi, selon vous, fait-il allusion ?
13. Dans Le Parisien, en août 2017, M. Laporte, pour justifier la baisse des sanctions à l’encontre du club de Montpellier en juin 2017, assure que la Commission d’appel « a jugé 29 dossiers depuis les trois dernières années et 20 se sont traduits par un amoindrissement des peines ». Si la nature de cette Commission l’a toujours poussée à l’apaisement, pourquoi dès lors appeler le président Simonet ?
14. M. Laporte a plusieurs fois déclaré qu’il avait téléphoné à M. Simonet le 30 juin. M. Simonet, lui, certifie que cet appel a eu lieu le 29 juin. M. Laporte confirme-t-il qu’il a contacté M. Simonet le 30 juin ?
15. La Fédération a le droit de rémunérer trois élus. Pourquoi M. Laporte a choisi de ne pas percevoir de salaire de la FFR ?
16. Sur Europe 1, en novembre 2017, M. Laporte a assuré qu’il avait signé « un contrat d’image avec le groupe Altrad, ouvertement, publiquement ». Quelle a été précisément la publicité de ce contrat ? Peut-on retrouver trace d’une mention préalable de ce contrat ? Si oui, où et quand ?
17. Pourquoi M. Simonet a-t-il pu siéger à la Commission d’appel le 19 avril alors le ministère des Sports avait recommandé, quatre mois plus tôt, que la Commission soit entièrement renouvelée ?
18. Pourquoi M. Laporte a-t-il demandé par téléphone au délégué du match entre Lavaur et La Seyne, le 16 avril 2017, d’outrepasser le règlement afin de laisser participer à cette rencontre deux joueurs n’ayant pas les documents adéquats, dont Julien Ory, associé de M. Laporte dans la rôtisserie Juber ?
19. Est-ce que M. Laporte a, avant ou après le 16 avril 2017, téléphoné à d’autres délégués de match ?
20. M. Laporte dit qu’il a de lui-même mis fin à ses relations avec le groupe RMC « du moment qu’Altice était potentiellement acquéreur de droits audiovisuels sportifs via SFR, notamment dans le rugby ». Pourquoi M. Laporte, qui travaille désormais sur la chaîne C8 dans une émission de M. Hanouna, n’a pas suivi le même raisonnement avec le groupe Bolloré, acteur important sur le marché des droits télés liés au rugby ?
21. Pouvez-vous précisément clarifier la provenance des 34 voix, ajoutées à la main, qui ont complètement fait basculer le résultat de la consultation internet lancée par la FFR, en juillet 2017, pour avancer le match de Top 14 du dimanche après-midi ?
22. Pouvez-vous nous montrer, documents à l’appui, que les engagements n°1, n°5, n°8, n°9 et n°14 du projet du candidat Laporte ont été actés ?
Il faut dire que ces 22 questions sont toutes orientées de manière à casser du sucre sur le dos du président de la FFR.
Trop bien….en voilà des vrais question s….et pas de réponse ?…. bravo Mr Laporte…..on c’est a quoi s’en tenir après et aveux ….de non réponse….quand on a rien a cacher….on répond… c’est pas la peine de venir nous faire des démonstrations de management dans les écoles de rugby….sous forme de réunion…. payé ou pas…je sais pas.!!!!!…. Dehors…..au suivant…..