Le consultant rugby de RMC Sport, Denis Charvet a évoqué la décision de Christophe Urios de rejoindre Bordeaux-Bègles plutôt que d’attendre d’intégrer l’équipe de France.
Il explique pourquoi l’affaire ne s’est pas faite entre Christophe de France et le président de la Fédération Française de Rugby Bernard Laporte:
“Christophe Urios est victime de sa personnalité. Il en attendait trop de la part de la Fédération alors que ce n’est pas le bon timing. Il a pensé qu’il allait être courtisé mais ça ne se fait pas comme cela. La vérité c’est que ça ne se passe pas comme cela. J’ai eu Bernard Laporte au téléphone ce matin et je lui en ai parlé. Et je lui ai dit que je ne comprenais pas. Ça a failli se faire mais ça ne s’est pas fait. Dans le rugby, on boit des coups et on s’embrasse, mais on ne se parle pas. Ça lui coûtait quoi à Christophe Urios d’appeler Bernard Laporte et de lui demander s’il faisait partie de la liste pour reprendre l’équipe de France. Ce n’est pas au président de prendre contact aujourd’hui avec les prétendants. Ce n’est pas au président de la FFR d’aller voir Christophe Urios car sinon il va signer dans un autre club. Alors je suis un peu malheureux de ne pas les avoir rapprochés. Je ne l’ai pas fait. Je l’ai fait lors de la tournée des Barbarians en Nouvelle-Calédonie mais Urios est allé se coucher plus tôt que prévu alors que la rencontre aurait dû se faire. Christophe Urios a beaucoup de pudeur et je pense que ça le gênait de parler de cela. Mais Bernard Laporte est instinctif. Je regrette car pour moi, Christophe Urios était l’homme de la situation. Personnellement, je trouve qu’il a toutes les qualités pour prendre la suite de Jacques Brunel et d’accompagner la France jusqu’en 2023.”