Depuis plusieurs saisons désormais, l’ancien international Anglais Andy Goode est un coutumier du fait: il prend un malin plaisir à descendre le Rugby Club Toulonnais via son compte Twitter.
Lorsque ce n’est pas Toulon qui est visé dans son ensemble, c’est le trois-quarts centre Mathieu Bastareaud qui est ciblé.
Conscient que ses critiques envers le RCT affolent les supporters Varois et font vivement réagir, l’ancien joueur Briviste remue le couteau dès qu’il en a l’occasion.
Chose étonnante: le Midi Olympique de ce vendredi lui a accordé une page entière. Au cours de cette interview, celui qui est désormais consultant rugby pour la télévision Anglaise n’a pas manqué de dégueuler sur le XV de la Rade et ses supporters.
Dans un premier temps, Andy Goode est revenu sur les insultes de Mathieu Bastareaud adressées à l’Italien Sebastian Negri lors du match Européen contre Trévise, à Mayol. Extrait:
« Ce jour-là, je commentais le match en direct pour BT Sports et j’ai juste trouvé le propos de Bastareaud dégoûtant. Le monde change. Ce que la société aurait trouvé acceptable il y a sept ou huit ans ne l’est plus aujourd’hui. »
Il enchaîne et continue de viser le trois-quarts centre Mathieu Bastareaud pour sa manchette au sol sur le Castrais Christophe Samson. Selon lui, le joueur Toulonnais a été protégé par la Commission de discipline. Extrait:
« Cette histoire m’a beaucoup fait rire. Mathieu Bastareaud a écopé de cinq semaines de suspension pour un geste qui aurait dû lui en coûter quinze. Il a clairement été protégé par la commission de discipline. Avant la tournée d’automne, elle n’a pas voulu priver les Bleus de leur vice-capitaine. Quelle farce, quand on y pense… »
Pris à partie par les supporters Toulonnais lors de ses sorties sur Twitter, Andy Goode estime que ces-derniers ne sont que des “guerriers du clavier“. Extrait:
« Des fois, les supporters vont très loin dans l’insulte. C’est de bonne guerre. Ils défendent juste leurs joueurs et je ferais probablement la même chose si j’étais à leur place. Mais bon… Pour la plupart, ce sont juste des guerriers de claviers. Derrière leurs écrans, ils se sentent très forts. »
Une chose est sûre: il ne compte pas changer sa manière de faire. Il en profite, là-encore, pour cracher un peu plus sur Toulon et sa région. Extrait:
« Certains n’apprécient pas mon franc-parler. Mais on ne va pas me changer à mon âge. Je n’irai certainement pas passer des vacances avec eux mais entre nous, qui a envie de passer ses vacances à Toulon ? »