Le deuxième ligne du Stade-Français Paris, Alexandre Flanquart s’est longuement confié dans les colonnes du quotidien L’équipe, ce vendredi.
Ce-dernier n’a pas manqué de pester contre son faible temps de jeu depuis le début de la saison.
Il ne comprend pas les raisons de sa mise à l’écart:
“Je ne sais pas trop… Sur le plan personnel, je pense être revenu au niveau qui était le mien au moment de la Coupe du monde 2015, juste avant de galérer avec ma blessure à la cheville. Ça fait du bien au moral. En revanche, concernant mon temps de jeu, ce n’est pas ce que j’espérais… Pourtant, je pense avoir saisi les opportunités qu’on m’a données. La façon dont la rotation est gérée est troublante et perturbante. Au regard des performances de Paul Gabrillagues, Yoann Maestri et moi-même, la rotation pourrait être beaucoup plus équilibrée. C’est ce qui était prévu dans les discours. Il devait y avoir une rotation, sans hiérarchie. C’est frustrant car, en plus, je n’ai pas d’explication.”
Il avoue être en colère mais également frustré de ne pas jouer. Il en a parlé avec le manager Heyneke Meyer. Mais cela n’a rien changé pour le moment:
“Je ressens un mélange de colère et de frustration. Je suis un compétiteur, j’ai envie d’être sur le terrain et pas uniquement me contenter de bouts de match. J’ai dit à Heyneke Meyer que cette situation ne me plaisait pas. J’ai l’objectif de jouer la Coupe du monde. Je sais que c’est un défi très compliqué. Mais je veux pouvoir défendre mes chances. Si c’est le cas et que je ne suis pas pris, ce sera dur, mais c’est le jeu. Mais si je ne peux même pas lutter, ce sera très frustrant. Et il y aura de la colère. Meyer m’a dit qu’il avait compris mon message et que ça lui plaisait que je réagisse comme ça. Pour le moment, ça n’a pas été suivi d’effet. Je ne joue pas suffisamment. Après, je sais qu’il est difficile de gérer un groupe.”
Pour conclure, il explique ne pas regretter d’avoir prolongé son contrat avec Paris jusqu’en juin 2021 malgré son faible temps de jeu:
“Non. Je ne me voyais pas partir ailleurs. On verra sur le plus long terme.”