L’ailier du Racing 92, Juan Imhoff s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique avant de défier le Rugby Club Toulonnais, ce samedi soir à l’occasion de la quatorzième journée du Top 14.
Ce-dernier a notamment évoqué son impossibilité de jouer pour sa sélection. Il explique ne pas vouloir faire de la politique et précise simplement respecter ce règlement:
“Moi, mon métier, c’est de jouer au rugby, pas de faire de la politique. Depuis trois ans, j’accepte la règle. Mais, j’ai toujours une petite lumière en moi qui me fait espérer. J’y pense, j’y crois. Chaque jour, je veux être le meilleur pour peut-être créer le doute. Pour que si l’Argentine a besoin de moi, le sélectionneur m’appelle. Si je suis venu au Racing, dans un pays avec une langue et une culture différente, c’est pour apprendre, pour être le meilleur possible et jouer pour l’Argentine. Personne ne s’en rend compte, mais être à 13 000 kilomètres de sa famille, ce n’est pas simple tous les jours.”
Il avoue souffrir de cette situation:
“Je souffre beaucoup. C’est dur. Vraiment. Mais je ne donnerai jamais mon avis sur cette politique. La personne qui a mis en place cette stratégie est peut-être persuadée que cela peut mener l’Argentine au plus haut niveau. Dans le sport, il faut aller au bout d’une stratégie pour voir les résultats. Donc…”
Lorsque le journaliste lui demande si son objectif est de disputer la prochaine Coupe du monde, le joueur Argentin répond que son objectif est d’avoir de bonnes statistiques lors de chaque match joué:
“Pour moi, si mon objectif est de faire la Coupe du monde, je me trompe. Si mon objectif, c’est d’être champion d’Europe, je vais peut-être oublier ce qu’il faut faire pour réussir. Aujourd’hui, mon objectif, c’est de faire vingt plaquages à l’entraînement, de ne pas faire tomber un seul ballon. Voilà par exemple mes objectifs du jour.”