Avec la retraite du Sud-Africain Pat Lambie, le Racing 92 se trouve démuni au poste d’ouvreur. Plusieurs pistes sont étudiées pour terminer la saison, mais aussi pour la saison prochaine. La plus séduisante, mais également la plus difficile à boucler, serait un retour de Dan Carter pour une pige de quelques mois.
Pour le Racing 92, le coup est rude. Ecarté des terrains depuis le printemps dernier et la finale de la Coupe d’Europe perdue face au Leinster, Pat Lambie devait prochainement faire son retour et ainsi apporter son talent et son expérience pour la fin de saison. Il n’en sera rien finalement. Le Sud-Africain (28 ans, 56 sélections) a mis un terme à sa carrière en raison de plusieurs commotions cérébrales et ne portera plus les couleurs du club francilien. “Il perd son métier à 28 ans, a déclaré le président Jacky Lorenzetti à RMC Sport. C’est une décision qu’on l’a aidé à prendre. Mais pour nous, c’est un vide parce que c’était quasiment l’un de nos meilleurs joueurs.”
Une solution pour la fin de saison, une arrivée à boucler mi-mars
Pour la saison prochaine, le Racing s’active en coulisses pour trouver un nouvel ouvreur. Plusieurs pistes existent dont l’Argentin de Clermont Patricio Fernandez, priorité du LOU et qui intéresse également La Rochelle. Le nom du Toulonnais François Trinh-Duc, en contact avec Clermont, a également circulé ces dernières semaines. Mais pour l’heure, il s’agit de trouver l’oiseau rare pour terminer la saison. Avec l’ambition de boucler le dossier avant mi-mars pour intégrer un joueur supplémentaire dans l’effectif francilien en Coupe d’Europe. Car Finn Russell pourrait revenir usé du Tournoi et seuls Raphaël Lagarde et Ben Volavola seront là dans les semaines à venir. “Tout est ouvert et on réfléchit à tout”, selon Lorenzetti. Le club francilien étudie plusieurs pistes venues d’Afrique du Sud. Evidemment, à ce stade de la saison, les possibilités sont limitées.
Carter, une option inaccessible?
Mais selon les informations de RMC Sport, un nom ferait rêver le Racing: celui de… Dan Carter. L’ouvreur néo-zélandais a quitté le Racing l’été dernier pour rejoindre le Japon. Sacré avec les Kobelco Steelers pour sa première saison et élu meilleur joueur de la Top League, le double champion du monde a démontré qu’il pouvait encore évoluer à haut niveau. Surtout dans une compétition moins physique et au format resserré. L’idée est évidemment très séduisante. Elle est aussi particulièrement difficile à réaliser. Sous contrat (et très bien payé), Carter, qui vient d’avoir un nouvel enfant, possède par ailleurs de nombreux engagements pour faire la promotion de la prochaine Coupe du monde disputée au Japon. Il faudrait alors trouver un arrangement avec son club japonais et mettre en parenthèses cette nouvelle vie.
“C’est illusoire”
“C’est illusoire, a cependant tranché le président Lorenzetti. Trois ou quatre mois, cela n’aurait pas de sens. Il est sous contrat avec une équipe japonaise. On a besoin aussi de gagner des matchs. Je ne dis pas qu’il n’en est plus capable, il n’a joué que neuf matchs cette saison. Et il a quand même 36 ans.” Même à cet âge-là, l’ancien All Black aux 112 sélections serait pourtant utile pour une pige au Racing en vue des plus gros matchs de la saison. Toujours proche de nombreux membres du staff, dont ses compatriotes Casey Laulala et Chris Masoe, Dan Carter est resté en contacts avec le Racing. Le reverra-t-on au Plessis-Robinson et à Nanterre? Ce serait en tout cas un énorme coup…