Invité du Super Moscato Show sur RMC, ce jeudi, Bernard Laporte, président de la Fédération française de rugby (FFR), a indiqué qu’il pourrait envisager de nommer un sélectionneur étranger pour succéder à Jacques Brunel mais que cette décision serait soumise à un référendum des clubs français.
S’il est sous contrat jusqu’en 2020, Jacques Brunel est déjà au cœur des discussions au sujet de son avenir comme sélectionneur du XV de France. Invité du Super Moscato Show sur RMC, ce jeudi, Bernard Laporte, président de la Fédération française de rugby (FFR), a évoqué le sujet. Il a notamment été interrogé sur la possibilité de choisir un sélectionneur étranger. Les noms de Joe Schmidt, Steve Hansen ou Eddie Jones sont parfois murmurés.
“Je voudrais que ce soit une volonté du rugby français”
“Un sélectionneur étranger, et pourquoi pas? C’est possible, a-t-il confié. Aujourd’hui la possibilité n’existe pas mais, si jamais nous devions nous orienter vers un entraîneur étranger je demanderais d’abord à la base, c’est-à-dire aux clubs français, s’ils sont d’accord. Le rugby français, ce n’est pas moi, la Fédération ne m’appartient pas. Si je dois nommer le meilleur sélectionneur possible pour la France et qu’il est étranger, ce ne serait faire offense à personne. Mais attention, il y a des avantages mais aussi des contraintes à avoir un entraîneur étranger. Ce qui est sûr, c’est que je voudrais que ce soit une volonté du rugby français. Si on partait sur cette tendance, je demanderais, par référendum, aux présidents des clubs: ‘êtes-vous d’accord ou non?’ S’ils me disent non, ce sera non.”
“Il y a déjà des idées sur le nom de son successeur”
Avant cela, il avait expliqué déjà se pencher sur la succession de Brunel, qui pourrait aussi être confirmé en cas de bons résultats, notamment lors de la Coupe du monde au Japon à l’automne prochain. “Il y a déjà des idées sur le nom de son successeur, a-t-il confié. Comprenez bien que c’est un poste que je connais par cœur donc j’ai parfois le nom d’untel en tête, parfois un autre mais je ne déciderai pas. Nous ne sommes plus à l’époque des rois et la décision reviendra au bureau fédéral. Il faudra faire voter le comité directeur et cela me semble logique. J’émettrai mon avis, c’est une évidence, mais je ne veux pas que cela soir le fait du prince.”
En 2015, l’Anglais Clive Woodward, champion du monde en 2003 avec le XV de la Rose, avait postulé au poste de sélectionneur. Son nom avait également été évoqué après l’éviction de Guy Novès fin 2017.