Le trois-quarts centre Mathieu Bastareaud va effectuer son retour en équipe de France ce dimanche après-midi contre l’Angleterre, lui qui n’avait pas été utilisé contre le Pays-de-Galles le week-end dernier.
Interrogé en conférence de presse, ce-dernier est revenu sur cette mise à l’écart temporaire.
Il explique s’être réfugié dans le travail. Extrait:
“Forcément, quand on est mis hors du groupe on se pose des questions. C’est une remise en question. C’est savoir comment aider l’équipe à préparer un match au mieux sans être vraiment concerné. Je ne me sens pas revanchard ou dans un autre sentiment du genre. Cela va faire dix ans que je côtoie l’équipe de France et il y a eu des hauts et des bas. J’ai beaucoup plus d’expérience, je suis plus posé dans mes réflexions et j’essaie de me servir de ces moments-là pour avancer. Chacun a ses refuges. Le mien, c’était de bosser. Bien sûr les amis et la famille sont importants. Mais après, c’est toujours pareil. Dans ces moments-là, les amis tu les comptes. Il y en a forcément moins.”
Questionné via Sport24, il a précisé aller très bien. Extrait:
“Je vais très bien. Il y a des choix qui sont faits. On peut les aimer, ne pas les aimer, mais il faut les accepter. C’est comme ça. J’ai 30 ans. Avec le temps, j’ai appris à passer au-dessus de ça. J’ai entendu ce qu’on m’a dit. Point.”
Concernant son rôle de vice-capitaine, il ne sait pas plus ce qu’il en est. Extrait:
“Est-ce que je suis toujours vice-capitaine ? Ça, je ne sais pas… La semaine dernière, je n’étais pas dans le groupe. D’autres personnes ont donc pris la fonction… Moi, je me suis mis en retrait pour ne pas les gêner.”
Désormais, Mathieu Bastareaud veut tourner la page de la défaite contre les Gallois et se concentrer uniquement sur le match contre l’Angleterre. Extrait:
“Il ne faut plus se poser 10.000 questions. Si on continue à ressasser les erreurs, les matches perdus, on ne va pas avancer. Ce match est à quitte ou double. Comme l’année dernière, personne ne nous attend. On s’est révoltés, on a fait preuve de beaucoup de solidarité pour faire un grand match. Là, on n’a pas grand-chose à perdre. Tout le monde pense qu’on va charger. A nous de tenter des choses. On y va déterminés.”