C’est ce jeudi après-midi qu’a eu lieu l’audience aux Prud’hommes dans l’affaire entre Guy Novès et la Fédération Française de Rugby.
Interrogé via Rugbyrama à l’issue de l’audience, l’ancien sélectionneur du XV de France, Guy Novès a expliqué ne pas avoir passé un bon moment en entendant les attaques de l’avocat de la FFR:
“Ce n’était pas un bon moment mais ma femme m’avait prévenu. On va laisser la justice suivre son cours. Ceux qui me connaissent peuvent avoir leur propre avis. Si mon orgueil était aussi démesuré que l’on veut bien le dire, je n’aurais pas vécu quarante ans dans ce milieu du rugby avec au moins trois générations de joueurs. Je n’ai pas eu l’impression que l’on a beaucoup parlé de la faute grave. On a un dossier qui démonte tout ce que l’on me reproche.”
Il a désormais hâte qu’une décision soit prise, mais il sait que cette affaire va encore durer pendant plusieurs mois:
“Cela fait quatorze mois que je vis dans cette souffrance. Je le dis très humblement mais cela fait quatorze mois que je vis avec une bâche sur la tête. Il va encore falloir attendre le mois d’avril et puis ensuite sûrement d’autres échéances. C’est une souffrance sportive et professionnelle. Quand il n’y a aucune raison de se faire écarter on le vit forcément très mal. J’avais entendu que Bernard Laporte devait m’écarter dés son arrivée, puis il a ensuite changé d’avis un peu plus tard. Tout le monde l’a vu. Moi j’ai toujours eu du respect pour Bernard Laporte, en tout cas quand je travaillais avec lui. Maintenant ce respect il est un peu loin.”