Lors d’un entretien accordé à Rugbyrama, le président du LOU Rugby, Yann Roubert a évoqué le possible départ de son manager Pierre Mignoni vers l’équipe de France.
Pour l’heure, il affirme ne pas avoir d’élément sur ce dossier. Mais il se dit honoré:
“Je n’ai pas d’élément là-dessus mais on a montré pour Sébastien Bruno que le LOU pouvait être un bon tremplin. En trois ans, il est passé de pigiste à la mêlée en Fédérale 1 à Aix-en-Provence à entraineur de l’équipe de France. Tout notre staff est sous contrat et on espère continuer à travailler ensemble. J’ai la conviction que l’on a de belles choses à faire. Cela veut dire que cela travaille bien. Pour l’instant l’équipe de France a un staff en place et suffisamment de pain sur la planche. On a tous besoin dans le rugby français d’une équipe de France qui gagne et d’une vitrine qui brille. On est tous derrière elle pour essayer de sortir de cette ornière.”
Questionné sur les problèmes traversés par l’équipe de France, il souhaite trouver des solutions:
“On peut dire qu’en termes de championnat, on a, si ce n’est le meilleur du monde, celui qui attire le plus dans les stades, devant sa télé et de grandes stars du rugby mondial. La NBA est extraordinaire et la Dream Team est championne du monde, mettant des roustes à tout le monde. On n’en est pas là et on a besoin de travailler là-dessus. J’ose espérer que l’on est au fond du trou et que l’on ne peut que faire mieux. J’en ai la conviction. Il y a du talent et une génération dorée qui arrive. Jamais les joueurs du XV de France n’ont été dans de si bonnes conditions. On est tous d’accord pour dire que ce n’est pas normal que l’on en soit là. Mais j’ose espérer que le pire est derrière nous et que l’on ne peut qu’avancer.”
Yann Roubert rappelle que les clubs du Top 14 font de gros efforts pour aider l’équipe de France:
“Les clubs ont fait de gros efforts en libérant les joueurs, en les payant quand ils sont en équipe de France, en dédommageant, en mettant nos staffs à disposition pour échanger. Pour l’instant ça ne suffit pas mais il faut arrêter de taper sur le Top 14, se mettre au travail et faire le dos rond. Il faut faire avec ce que l’on a. D’autres y arrivent avec beaucoup moins. Regardons et travaillons plus que les autres car on en a plus besoin. Je ne pense pas qu’un Antoine Dupont, Felix Lambey, Wesley Fofana, Damian Penaud ou Teddy Thomas est à envier à beaucoup. Bossons sur les structures pour les mettre dans les meilleures dispositions. Ne théorisons pas, faisons. Laissons-les travailler. Soyons tous derrière eux. On a besoin d’être derrière l’équipe de France !”