Le propriétaire du Stade-Français Paris, Hans-Peter Wild s’est confié dans les colonnes du quotidien L’équipe, ce jeudi 14 février.
Ce-dernier a démenti plusieurs rumeurs, dont le fait de déjà vouloir revendre le club:
“Je ne sais pas d’où ça sort. Je n’ai jamais évoqué une possible revente. C’est une blague, je viens de l’acheter. Je suppose que c’est fait intentionnellement pour déstabiliser le club. J’ai aussi lu dans les journaux d’autres histoires ridicules… Parce que je suis vieux, je serais pressé. D’abord, je vais vivre encore quelques années. Après, j’ai conscience qu’on n’achète pas le succès, ni dans le sport ni dans d’autres domaines. Le succès se gagne. On va développer le club pas à pas. Je ne me suis pas fixé de limite.”
Il estime que dans trois ans, le Stade-Français pourra viser un titre:
“En ce moment, nous sommes dans l’an 1. La saison passée, on l’oublie. C’était une année de transition, d’apprentissage. La saison prochaine, on sera encore meilleurs. Et la saison 3, on sera prêts pour gagner un titre. Mais notre principal objectif est d’être régulièrement dans le top 6 pour jouer le titre en Top 14 et en Coupe d’Europe année après année.”
Par ailleurs, il annonce que la séparation avec Robert Mohr est d’un commun accord:
“C’est une décision commune. Je n’étais pas sur place à ce moment-là, mais nous en avons parlé ensemble. C’était le moment de passer à une nouvelle étape. C’est la bonne décision. C’était l’idée de Robert d’acheter le club. C’est lui qui dirigeait le projet au début, on travaillait avec beaucoup de proximité, mais il était temps de passer à autre chose. C’est une nouvelle ère, avec des nouveaux visages, qui débute. Je vois Robert lundi. On garde une bonne relation, on va voir ce qu’il veut faire dans le futur.”
Pour conclure, Hans-Peter Wild affirme que les tensions au sein de l’équipe sont terminées:
“C’est fini ! On est une équipe, on est tous sur la même longueur d’onde. On est sur la bonne route pour réussir. Je me suis entretenu avec Heyneke Meye, il m’a assuré que les joueurs étaient motivés comme jamais !”