Interrogé en conférence de presse, le talonneur du XV de France, Guilhem Guirado s’est exprimé sur la nouvelle débâcle des Bleus contre l’Irlande, ce dimanche après-midi à l’Aviva Stadium.
Ce-dernier regrette le peu de possession des Français durant cette rencontre. Extrait:
“On a très peu tenu le ballon en première période, hormis sur des situations très proches de notre ligne pour sortir de notre camp, que nous n’avons d’ailleurs pas très bien négociées. Quand tu t’acharnes à défendre, que tu arrives enfin à te dégager et qu tu te retrouves quand même dans tes 22 mètres, c’est compliqué de jouer au rugby… Le score à la mi-temps de 19-0 en leur faveur était normal, nous n’avions réussi à proposer qu’un seul lancement au milieu du terrain. À beaucoup défendre, on a en plus commis des fautes qui leur ont permis de taper autant de fois en pénaltouche… On a l’impression parfois qu’ils ne sont pas dangereux, mais ils savent se montrer patients jusqu’à trouver une faille. On savait pertinemment qu’en défense face à eux, il faut se montrer patient et discipliné. Mais honnêtement, je ne m’attendais pas à ce qu’on subisse autant.”
Un journaliste lui demande alors si les joueurs Français ont été vexés de voir que les Irlandais n’ont tenté aucune pénalité. Extrait:
“Non, parce qu’ils avaient pu prendre le score très vite et que, de toute façon, on savait qu’ils visaient le bonus offensif pour jouer le gain du tournoi la semaine prochaine. On s’était préparés à ça, j’aurais simplement aimé qu’on y réponde un peu mieux. Au contraire, nous leur avons permis d’accumuler de la confiance et d’aller au bout de leur plan. Voilà, le dernier round du tournoi s’annonce palpitant pour trois équipes. De notre côté, nous allons tâcher de terminer le mieux possible en Italie.”
Le point positif ? La défense. Extrait:
“Il y avait de l’intensité et de la rigueur dans les contacts. Je trouve qu’on a plutôt pas si mal défendu, et en tout cas que tout le monde s’est envoyé. Malheureusement nous avons cédé à quatre reprises sur des petites erreurs individuelles, finalement logiques quand tu passes 45 minutes à défendre et que tu perds en lucidité.”
Pour conclure, Guilhem Guirado a évoqué les blessures de Wenceslas Lauret et de Jefferson Poirot. Extrait:
“On travaille pour ça à l’entraînement, en tournant beaucoup. Des blessures précoces peuvent toujours arriver, et il faut toujours se réserver un plan B, voire un plan C. Il fallait s’adapter. Mais c’est vrai que la sortie de Wenceslas Laret était un peu dérangeante pour nous, car sa présence en touche est importante au contre, notamment en fond d’alignement. Il a fallu attendre la mi-temps pour trouver quelques solutions.”