Lors d’un entretien accordé à RMC Sport, le président de la Fédération Française de Rugby, Bernard Laporte s’est confié sur le futur sélectionneur du XV de France.
Ainsi, ce-dernier a expliqué vouloir faire signer le successeur de Jacques Brunel le plus rapidement possible. Extrait:
“Plus vite le futur sélectionneur aura signé, mieux je me porterai. Les cinq meilleurs du monde que j’ai vus, une Coupe du monde en France, ça les excitait tous, c’est une évidence. Entraîner l’équipe hôte d’une Coupe du monde, c’est passionnant ! Il n’y a rien de fait. C’est pour cela que je dis que le jour où ce sera signé, je reviendrai tranquille. je veux que cela se fasse le plus tôt possible.”
Pour cela, il enchaîne les rendez-vous avec les techniciens visés. Extrait:
“Ils sont tous identifiés. Certains m’ont dit non pour des raisons familiales. Je peux le comprendre, mais ce n’était pas un non définitif au départ. Mes premiers rendez-vous, je les ai faits en décembre et pour vous dire la vérité, j’en ai d’autres la semaine prochaine. Je veux que cela se signe vite.”
Bernard Laporte précise ensuite vouloir faire un référendum auprès des clubs pour savoir si tout le monde est d’accord qu’un technicien étranger prenne en charge l’équipe de France. Extrait:
“Je veux faire un référendum auprès des clubs parce qu’il faut que tous les présidents et éducateurs soient d’accord. Ce n’est pas à moi de dire si ça va être un étranger ou pas. Personnellement, si j’étais président de club, cela ne me dérangerait pas, poursuit Bernard Laporte. Aujourd’hui, on est dans une mondialisation et le sport n’y échappe pas. Il faut aller chercher les meilleurs. Le football l’a fait avant nous.”
Pour conclure, Bernard Laporte explique que l’annonce de l’identité du prochain sélectionneur du XV de France avant le début de la Coupe du monde ne va pas du tout affaiblir Jacques Brunel. Extrait:
“Un risque d’affaiblir Brunel ? Non pas du tout. Jacques Brunel était en contrat jusqu’en juin 2020, il savait qu’après c’était fini. Donc cela ne va pas du tout l’affaiblir. Il y a 2019 qu’il faut bien préparer. Je sais que Jacques Brunel consulte des gens, il doit revenir vers moi. C’est son domaine, c’est à lui de choisir – ou pas d’ailleurs – d’autres compétences pour apporter au staff. Et moi je m’occupe de 2023, du manager qui gérera dès le 1er janvier et jusqu’à la Coupe du monde.”