Invité dans les locaux du quotidien régional Le Progrès, le manager général du LOU Rugby, Pierre Mignoni a répondu aux nombreuses questions des supporters Lyonnais.
Ainsi, le technicien a notamment expliqué pourquoi il a finalement décidé de refuser d’intégrer le staff de l’équipe de France en tant qu’adjoint.
Numéro 1 à Lyon, il ne se voyait pas être numéro 2 en équipe de France. Ce qui pourrait l’intéresser dans le futur c’est le poste de sélectionneur des Bleus.
Une chose est sûre : il souhaite bonne chance à Laurent Labit. Extrait:
« J’ai vite éteint le feu pour dire à mes joueurs que je ne partirai pas. C’était clair avec eux assez tôt. Je suis engagé dans un projet où je me suis investi. J’avais aussi dit à certaines personnes que je ne partirais pas en tant qu’adjoint si on m’appelait. Je n’ai pas fini l’histoire avec le LOU. J’ai envie d’aller au bout du bout. Mais j’y ai réfléchi. J’ai rencontré Fabien Galthié et Bernard Laporte. C’est important d’écouter quand on te propose un challenge comme celui-ci avec une Coupe du monde en France en ligne de mire en plus. J’ai refusé parce que ce n’était pas le bon moment. J’ai 42 ans. Si j’avais eu dix ans de plus, pourquoi pas ! A l’image de Laurent Labit qui va prendre le poste. Il est plus âgé que moi. Il a gagné des titres avec le Racing, avec Castres. Ça va être une super opportunité pour lui. Je le félicite. Personnellement, j’ai encore envie de gagner des titres. Une place de numéro 1 ? Ça aurait été certainement également différent. Pour être honnête, c’est ce que j’ai dit à Fabien Galthié. Il a ses idées et moi j’ai les miennes. Est-ce qu’aujourd’hui j’ai envie de faire des choses d’entraîneur adjoint ? Je ne sais pas. J’ai été adjoint avec Bernard Laporte. J’ai travaillé pour lui à 200%. Même si je n’étais pas toujours d’accord avec lui (rires). Un staff, c’est ça. Il peut y avoir des interactions au sein d’un staff mais il faut suivre celui qui tranche. Une unité est primordiale. Donc, au vue de ma situation, je ne sais pas si j’avais envie de faire des concessions sur ça. Je suis très heureux de rester à Lyon. »
