Le troisième ligne de Clermont, Viktor Kolelishvili n’a plus joué depuis le début du mois d’octobre.
L’international Géorgien n’arrive pas à se remettre d’une succession de commotions cérébrales.
Lors d’un entretien accordé au Midi Olympique, le joueur Auvergnat a raconté le calvaire qu’il vit chaque jour. Extrait:
“Un mauvais choc tête contre tête, avec Benjamin Kayser. Après le match, j’étais incapable de dire quel était le score, qui était l’adversaire ou le lieu du match… Derrière ça, j’ai souffert de troubles de la vision, de maux de tête, je ne pouvais me concentrer longtemps sur tel ou tel sujet. Je me réveillais le matin, j’avais la migraine. Et quand tu te lèves dans cet état-là pendant un mois et demi, tu n’as envie de rien. Ça joue sur le moral et sans rugby, chez moi, je pense trop. Disons que depuis la fin du Mondial 2015, j’ai dû faire cinq ou six commotions cérébrales.”
Désormais, il patiente et adapte ses entraînements. Extrait:
“Je voulais reprendre les contacts mais je préfère encore attendre un peu. Aujourd’hui, je change mes méthodes d’entraînement. Il y a un an, je poussais par exemple 180 kilos au développé couché, 300 kilos au squat. Maintenant, je ne peux plus. Dès que je force, j’ai mal. Alors, je fais du cardio, de la course… Voilà, il faut prendre conscience que ce n’est pas une blessure à l’épaule ou au genou. Ce n’est pas parce que l’IRM ne montre aucun dommage au cerveau qu’il n’y a rien.”
Une chose est sûre : il ne compte pas renoncer. Extrait:
“Certains médecins disent que ce n’est pas grave, d’autres me mettent en garde. Mais ils sont tous d’accord sur le fait que je devrai attendre encore un peu avant de rejouer. Mais je n’ai pas renoncé. Je ne renoncerai jamais.”