En fin de contrat avec le Castres Olympique au mois de juin, l’ailier Julien Caminati a finalement été conservé par ses dirigeants. Son contrat a été prolongé une saison.
Lors d’un entretien accordé à Rugbyrama, ce-dernier a expliqué avoir été dans le doute avant que Mauricio Reggiardo, le nouveau manager du CO intervienne. Extrait:
« J’étais dans le doute car mon temps de jeu était très faible. J’ai fait cinq matchs en tant que titulaire avec les Espoirs, donc plus j’ai plus joué avec les jeunes qu’avec les pros ! C’était la première saison blanche de ma carrière. Vu mon âge (33 ans), je pouvais m’attendre à une mauvaise nouvelle. Mais Mauricio Reggiardo, qui a annoncé tôt dans la saison qu’il venait à Castres, a dit à mon agent qu’il voulait me garder à tout prix donc je ne me suis pas fais plus souci que cela. »
Il avoue avoir accepté une baisse de salaire en raison de sa longue blessure. Extrait:
« Je voulais juste jouer un maximum pour ne pas être trop en position de faiblesse pour renégocier mon contrat et aussi parce que cela me faisait de la peine de coûter de l’argent au club pour rien. Au final, je n’ai pas joué et j’ai consenti à une baisse de salaire. Mais mon souhait était vraiment de terminer ma carrière à Castres. »
Durant sa blessure, le manager Christophe Urios lui a clairement fait comprendre qu’il pouvait ne plus venir aux entraînements s’il le souhaitait.
A la place, Julien Caminati est allé aider des amis sur différents chantiers. Extrait:
En ce sens, Christophe Urios a été cool en me disant : « Tu te fais opérer dans un mois. Si tu t’entraînes à fond, cela va certainement repousser ton indisponibilité donc si tu veux ne plus venir aux entraînements, c’est ok pour moi ». J’ai accepté car, franchement, cela me cassait les c****** d’aller au club dans ces conditions. Donc je faisais mon job de relations publiques pendant les matchs mais je n’étais pas là la semaine et cela m’a fait du bien mentalement. Ne rien faire, c’est bien pendant une semaine mais pas beaucoup plus donc je me suis occupé. J’allais travailler avec des potes sur des chantiers en tant que maçon ou manœuvre. Cela m’a fait du bien car le billet de 50 euros que je prenais pour avoir bossé toute la journée, je mettais trois semaines à le dépenser. J’ai pu reprendre la valeur de l’argent et voir autre chose, tout simplement. Après mon opération, je faisais des trucs que je pouvais faire à une main. Par exemple, j’ai aidé un ami à poser du carrelage, je mettais la colle, je faisais le ménage etc… »