Le nouveau manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Christophe Urios s’est confié via France Bleu Provence pour évoquer sa nouvelle expérience à venir avec l’UBB.
Dans un premier temps, ce-dernier a expliqué qu’il avait besoin de changer d’air et donc de quitter le Castres Olympique. Extrait:
“J’avais envie de changer, de bouger de Castres. J’ai passé quatre ans, il me semblait que j’avais fait le tour même s’il y a toujours des choses que tu peux améliorer. En termes de motivation, je cherchais un nouveau challenge. Il y en avait plusieurs qui m’intéressaient dont Bordeaux. Quand Bordeaux s’est manifesté, ça m’a enthousiasmé dans un premier temps puis au fur et à mesure de mon travail avec eux et surtout depuis la reprise, je suis content d’avoir fait ce choix.”
A Bordeaux, il ne compte pas tout raser et imposer sa méthode sans prendre en compte l’existant. Il précise cependant que de nombreuses choses vont changer. Extrait:
“Je ne suis pas un adepte de la politique de la table rase. Je prends en compte ce qui existe. Même si le club n’arrive pas à atteindre ce qu’il veut atteindre, il y a quand même du très bon travail de fait que ce soit à travers nos éducateurs, notre jeunesse, le travail qui a été mis en place. L’année dernière, jusqu’au 13 avril, ils étaient en position de se qualifier. Ça veut dire qu’il y a du très bon boulot de fait donc on s’est inspiré de ça évidemment. Après, on a apporté notre touche avec notre staff, les gens qui arrivent et notre état d’esprit, le mien en particulier. On ne dit pas ‘ce que vous faisiez c’est de la merde, vous allez voir, on va faire ça, on va gagner’. Je n’ai pas du tout cet état d’esprit. Mais il y a des choses qui vont changer quand même.”
Pour conclure, Christophe Urios espère que l’UBB se qualifiera dans le top 6 dès cette saison, car c’est maintenant qu’il faut le faire. Extrait:
“Tu comprends bien que je ne suis pas venu à Bordeaux pour jouer le maintien même si le Top 14 est terriblement relevé. On a de l’ambition, le président a de l’ambition, les joueurs ont de l’ambition, j’ai de l’ambition. Après, le résultat sera la conséquence de ce qu’on va y mettre. Arrêtons de parler de Top 6. Il n’y a pas un mec dans le groupe qui va dire qu’il ne veut pas y aller. Pas un. Mais il ne faut pas qu’on charge le sac à dos. Ce qui est important c’est de travailler la culture, les schémas, l’organisation de l’équipe. Comment je fonctionne. Que les relations soient fortes entre nous. Qu’on ait les idées claires de comment on va jouer. Et les résultats viendront. Ce que j’ai dit aux joueurs quand même, c’est que c’est bien si c’est maintenant. Parce que c’est maintenant qu’il faut le faire.”