Le quotidien régional L’Indépendant a obtenu un entretien exclusif de Marc Delpoux, l’ancien manager général de Perpignan.
Ce-dernier a expliqué avoir vécu un calvaire après avoir été écarté du club Catalan, il y a cinq ans. Il pointe du doit les médias. Extrait:
“Depuis cinq ans j’ai fermé ma gueule et j’ai pris tous les coups. Je reste sur cette position-là. Je n’ai pas à m’expliquer, c’est de l’histoire ancienne. La seule chose que je dis, c’est que vous (L’Indépendant) avez écrit ce que les gens voulaient lire mais ça ne correspondait pas à la réalité. évidemment, la presse n’est en rien responsable de la relégation mais je ne partage pas du tout l’analyse que vous en avez faite.”
Le technicien explique ne pas être le seul responsable de la relégation sportive de Perpignan en 2014. Extrait:
“On n’avait que deux talonneurs pros, Terrain et Guirado, or Guirado s’est pété quatre mois. Charteris part au Tournoi des Six Nations et, à son retour, un contrat stipulait qu’il devait se reposer trois semaines. Lopez et Guitoune se sont blessés en décembre sur des matches de Coupe d’Europe. Ou ce joueur, que je préfère ne pas nommer, qui m’a demandé de ne pas jouer pendant deux mois afin de préparer ses examens, etc… On était pourtant 3e du classement en novembre. Le premier responsable, c’est moi, mais dire que je suis le seul, non et non. J’ai ramassé, mais là, il faut arrêter. On m’a reproché de faire jouer les étrangers au détriment des Catalans mais dites-moi combien il y avait d’étrangers dans l’équipe championne de Pro D2 il y a deux ans ? On me reproche aussi d’être allé aux Prud’hommes, mais moi, je n’ai jamais voulu ce procès. Mille fois j’ai demandé un arrangement, je regrette qu’il n’y ait pas eu d’accord à l’amiable.”
Pour conclure, Marc Delpoux explique se sentir très bien à Narbonne. Il tacle une dernière fois les dirigeants de l’USAP. Extrait:
“Je ne souhaite à personne ce que j’ai vécu ces dernières années. Aujourd’hui, je suis bien à Narbonne, personne ne me casse les couilles. J’ai voulu être vice-président parce que je ne peux plus supporter ces gens-là, qui débarquent avec leur entreprise et qui te disent comment il faut faire. Quand le match le plus important de l’histoire du club on t’envoie le jouer à Barcelone (défaite 31-46 contre Toulon)… Allez, assez parlé de l’USAP, je ne vous ai pas rencontré pour replonger dans le passé.”