L’information est révélée ce mardi matin par le quotidien L’équipe.
Le 19 mai dernier à l’issue d’un match de Top 14 contre Montpellier, le troisième ligne du Stade-Français Paris, Hendré Stassen a été contrôlé.
Il y a quelques jours, l’Agence Française de Lutte contre le Dopage a annoncé que l’échantillon A s’était révélé positif. Le club Parisien avait alors publié un communiqué pour expliquer que le joueur avait demandé une contre-expertise.
Ce mardi matin, le journal L’équipe nous informe que l’échantillon B a été examiné par l’AFLD et celui-ci est également positif.
Le troisième ligne Sud-Africain a été contrôlé positif à la testostérone. Le taux de testostérone relevé par l’AFLD est beaucoup trop élevé et n’a pas pu être sécrété de manière naturelle, ce qui signifie que le joueur Parisien a augmenté ce taux de manière volontaire ou involontaire, via un apport extérieur.
Désormais, le joueur du Stade-Français va devoir faire un choix entre deux possibilités : soit il conteste la décision de l’AFLD et une longue bataille juridique va s’enclencher. Il sera alors suspendu provisoirement le temps que l’affaire soit traitée.
Soit il avoue avoir fauté et pourrait alors bénéficier d’une sanction réduite.
Quoi qu’il en soit, Hendré Stassen ne rejouera plus sous les couleurs du Stade-Français Paris. En effet, ce-dernier risque jusqu’à quatre ans de suspension et deux ans minimum pour avoir été contrôlé positif à cette hormone, et cela même si le dopage n’est pas intentionnel.
Un gros coup dur pour le club Parisien mais également pour le Top 14 qui n’avait plus été pollué par une telle affaire de dopage depuis le cas du pilier qui évoluait au Stade-Toulousain : Chiliboy Ralepelle en 2014.