Maxime Médard s’est confié au Midi Olympique sur la préparation en cours pour la Coupe du Monde, sa réussite avec le Stade Toulousain et la suite de sa carrière.
Peut-on dire que la Coupe du monde au Japon sera votre dernier défi en équipe de France ?
Je ne suis pas encore à la Coupe du monde mais être pris pour la préparation et pour le Mondial c’était un de mes objectifs. Après une aussi belle saison avec le Stade toulousain, cela concrétise les efforts de tout un club, de notre équipe. Beaucoup de Toulousains sont dans le groupe et certains qui n’avaient pas été appelés depuis un moment. Cela prouve la qualité de notre saison. Pour moi, c’était un défi important de faire partie de cette aventure, car à mon âge, même si plein de choses vont arriver après le rugby d’ici peu, je sais que mon avenir en Bleu, ou plutôt la fin de ma carrière en Bleu est assez proche. Donc je suis très heureux d’être là.
Mais vous n’avez pas annoncé que vous prendriez votre retraite internationale après la Coupe du monde, contrairement à certains de vos coéquipiers…
Moi je dis que ma fin en Bleu est proche parce que les jeunes arrivent. Ils poussent fort derrière maintenant on va voir comment se passe la préparation. Si je vais au Japon je donnerai tout pour l’équipe et mon pays. Après on verra. Je ne me projette pas après cette Coupe du monde. Je reste focalisé sur le moment présent.
Vous parliez de la saison du Stade toulousain, est-ce la plus belle de votre carrière, aussi bien pour le résultat final que l’aventure humaine ?
J’ai vécu plein d’autres saisons sympas. Mais après des années difficiles, après de nombreux changements au Stade toulousain, pouvoir rebondir de cette manière c’est beau. Je ne sais pas si le club était prêt à ce que ça se fasse aussi rapidement mais en tout cas la sauce a bien pris. Avec des nouveaux joueurs, un nouveau président, un nouveau coach, un engouement qui est revenu et un jeu total. J’ai souvent parlé d’une bande de potes pendant toute l’année pour décrire l’atmosphère mais c’est vraiment ce que j’ai ressenti. Personne ne jugeait les autres. Tout le monde a pu s’exprimer quand il le souhaitait. On a vécu des choses extraordinaires. Et de l’extérieur, nous avons renvoyé l’image de joueurs qui prenaient beaucoup de plaisir sur le terrain. C’est génial.