Le journaliste du quotidien L’équipe, Alexandre Bardot s’est confié lors d’une vidéo au sujet de la titularisation de Camille Chat contre l’Italie en lieu et place de Guilhem Guirado.
Selon le journaliste, on pourrait assister à un début de déclassement du joueur de Montpellier. Une chose est sûre : il ne croit pas du tout en l’explication donnée par Jacques Brunel lors de la conférence de presse. Extrait:
“Jacques Brunel a dit que Guilhem Guirado restait un leader et non pas un capitaine. Sa langue a peut-être fourché. Au fond, peut-être que Guilhem Guirado n’est plus un capitaine. Mais bon, laissons-lui le bénéficie du doute. Sa justification expliquant que les matches seront resserrés pendant la Coupe du monde et que Camille Chat doit jouer pour se préparer à cela me semble plus fumeuse. Dans ce cas, pourquoi ne pas titulariser un autre joueur que Poirot au poste de pilier gauche et pourquoi ne pas titulariser Baptiste Serin au poste de demi-de-mêlée ? Et pourquoi ne pas titulariser Setiano au poste de pilier droit ? Puis Camille Chat a déjà joué le premier match de préparation contre l’Ecosse. Donc il s’est préparé à s’intégrer dans cette équipe de France. Justifier la titularisation de Camille Chat en disant qu’il faut qu’il s’habitue à jouer avec l’équipe de France, non ce n’est pas crédible. Il a déjà joué. Selon nos informations, c’est que Guilhem Guirado n’est pas jugé sportivement à la hauteur. Les priorités en équipe de France ont changé avec les arrivées de Fabien Galthié et Thibault Giroud. C’est priorité au déplacement, à l’activité. Sur ces points-là, Camille Chat est au-dessus de Guilhem Guirado. C’est ce qui explique que Camille Chat ait été titularisé. Cela laisse la porte ouverte à une titularisation contre l’Argentine. Il est possible que l’on assiste au début d’un déclassement de Guirado. Mais la justification de Jacques Brunel, ça me paraît complètement fumeux. Ça ne tient pas.”
Même son de cloche pour le journaliste Renaud Bourel du quotidien L’équipe. Extrait:
“En alignant Camille Chat d’entrée, l’encadrement français envoie plusieurs messages, à commencer par celui que le Catalan n’est plus un titulaire indiscutable. Le 21 septembre, pour l’entrée de la France dans sa Coupe du monde contre l’Argentine, Jacques Brunel envisage donc de se passer de lui, au moins au moment du coup d’envoi, le brassard passant alors autour du bras de Jefferson Poirot.”