La saison dernière, lorsque les rumeurs de son départ de Toulouse pour Pau commençaient à fuiter, le pilier Lucas Pointud n’hésitait pas à les démentir formellement sur les réseaux sociaux.
Finalement, il ne s’agissait pas de rumeurs puisque Lucas Pointud a bel et bien rejoint Pau cet été.
Lors d’un entretien accordé au quotidien L’équipe, le joueur de 31 ans est brièvement revenu sur son départ de Toulouse alors qu’il lui restait encore une année de contrat.
S’il affirme ne pas être amer ou ressentir de la rancœur, on le sent très déçu d’avoir quitté Toulouse. Extrait:
“Le Stade Toulousain est un beau club, il a été champion en fin de saison et les mecs ont eu ce qu’ils méritaient sportivement. Ce titre, il n’y a rien à dire. Mais personnellement, j’ai forcément des regrets. Je n’ai pas de rancœur ou d’amertume, mais je ne suis pas parti comme j’aurais aimé et comme tout sportif aimerait quitter un tel club. J’ai autant de responsabilités que le club dans mon départ. Et le club m’a aussi aidé quand j’en avais besoin, il n’y a rien à dire là-dessus.”
Ce-dernier ne souhait pas dévoiler les raisons exacts de son départ précipité. Extrait:
“Je n’ai pas très envie, et je n’ai pas besoin, de revenir sur mon départ. Les conditions, ce n’est pas le plus important. Je suis parti, maintenant c’est fait, il faut juste digérer cela. J’ai joué la première saison avant de subir une blessure (opération d’une épaule). J’avais aussi commencé à jouer lors de la deuxième, mais après des raisons personnelles et professionnelles ont fait que les conditions n’étaient plus réunies pour que je continue à être sur le terrain. On a décidé de séparer et on est passés à autre chose.”
Pour conclure, Lucas Pointud va même jusqu’à dire qu’il ne se sent pas champion de France. Extrait:
“Je ne suis pas champion de France, c’est comme ça que je ressens le truc. J’aurais également le regret de ne plus jouer, en tout cas pour l’instant, en Champions Cup. Ce niveau-là, c’est un régal. J’ai disputé trois matches, pour trois victoires. C’est un autre rugby. Chaque mec élève son curseur lors de ces rencontres.”