Appelé en équipe de France ces derniers mois pour devenir l’entraîneur de la touche des Bleus, Julien Bonnaire s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique.
Ce-dernier a notamment expliqué qu’il n’allait pas poursuivre son travail d’entraîneur à l’issue du Mondial. Il concède que le métier d’entraîneur n’est pas fait pour lui. Extrait:
“L’aventure humaine est chouette. J’aime ce côté. Mais l’entraînement en lui-même, ça ne m’a pas mordu plus que ça. Je fais du mieux que je peux parce que j’aime gagner, et j’ai envie que les mecs y arrivent, qu’ils réussissent dans mon secteur. Mais je ne me vois pas continuer dans ce métier. Ça ne m’éclate pas. Après la Coupe du monde, je passe à autre chose. Terminé et je rentre m’occuper de mes projets de restauration, avec mes associés. Ça sera très bien comme ça.”
Pourquoi avoir accepté ce challenge alors ? Car il ne pouvait pas refuser le XV de France. Extrait:
“Parce qu’on ne refuse pas l’équipe de France. C’est comme ça. C’est ma manière de voir les choses, mon rapport à ce maillot.”
S’il avoue avoir vécu de bons moments, Julien Bonnaire précise ne pas avoir apprécié certaines critiques. Extrait:
“Il y a eu des bons moments, d’autres plus durs. Nous n’étions pas bons et les critiques ont été dures. Je ne me suis pas trop attaché à tout ce qui s’est dit. Heureusement. Parce que j’en vois beaucoup parler, un peu trop d’ailleurs. Ce milieu est plein de jaloux. Y compris chez les anciens joueurs internationaux. J’en vois qui parlent, qui critiquent mais qui envoient leur CV, en douce, dans le dos, pour proposer leurs services. Devant leur télé, beaucoup se prennent pour des entraîneurs.”
Une chose est sûre : il tournera la page rugby très prochainement. Extrait:
“Ce milieu est avant tout un business, je le sais. C’est comme ça. Moi, je travaille dans mon coin et je les laisse faire. Certainement que je ne fais pas tout bien. Mais je le fais avec toutes mes convictions et mon expérience. On pensera ce qu’on voudra de mon travail mais je n’aurai aucun regret à la fin de mon aventure. Bientôt, je tournerai la page du rugby. Il y a déjà bien assez longtemps que ça dure. Je profiterai de ma famille, de mes enfants qui grandissent. Je me consacrerai à mon entreprise. Et je serai heureux comme ça.”