Le consultant rugby de Canal +, Frédéric Michalak s’est confié lors du Canal Rugby Club au sujet de l’affaire Thomas Ramos.
Renvoyé en France par le staff de l’équipe de France en raison d’une blessure à une cheville, le joueur Toulousain a finalement pu être aligné contre le Castres Olympique ce samedi.
Frédéric Michalak avoue avoir du mal à comprendre les décisions du staff Tricolore. Extrait:
“J’ai du mal à comprendre. On se met toujours à la place du joueur car on a été joueur. C’est vrai que c’est vraiment très triste pour lui d’être retourné en France. On se demande comment cette décision a été prise. Est-ce qu’elle a été prise dès le premier diagnostic ou est-ce qu’il y a eu un autre avis ? A ce poste-là avec autant de responsabilités, ça me fait poser des questions de savoir pourquoi il a été renvoyé chez lui. C’est notre meilleur buteur.”
Pour sa part, Sébastien Chabal explique comprendre le sélectionneur Jacques Brunel même s’il se dit très triste pour le joueur. Extrait:
“Très honnêtement, je pense que Jacques Brunel a été de bonne foi. Cela n’empêche pas qu’il a sûrement pris une décision de manière un peu précipitée. Peut-être qu’ils ne se sont pas très bien consultés. Ils disent qu’il est blessé. Est-ce qu’il était blessé ou juste touché ? Apparemment il était juste touché. J’entends que le XV de France voulait deux arrières sur pieds pour pouvoir jouer. Puis à l’époque, on ne savait pas que le match contre l’Angleterre allait être annulé. Il y avait encore beaucoup d’incertitudes et Brunel voulait se garantir d’avoir deux arrières sur pieds. Donc je le crois quand il dit que ça ne lui a pas fait plaisir de se séparer de Ramos. Je me mets aussi à la place du joueur quand je le vois performant sur le terrain et quand je le vois à la fin du match, les yeux larmoyant. Il a dû se dire qu’il pouvait jouer, qu’il aurait pu rester avec ses copains et participer à cette belle fête au Japon. On sent de l’amateurisme et de légèreté. Il y a des choses que l’on ne comprend pas. Du moins, on ne s’y retrouve plus dans cette communication.”