Le trois-quarts centre du XV de France, Gaël Fickou s’est confié via Le Parisien à l’approche du quart de finale de Coupe du monde contre le Pays-de-Galles.
Ce-dernier explique se sentir bien au sein du groupe France. Il connaît la plupart des joueurs et en a découvert d’autres. Extrait:
“La plupart des joueurs, je les connais depuis très longtemps parce que forcément ça fait un petit moment que j’y suis. Il y a des nouveaux comme Jean-Louis (Barassi) avec qui je m’entends très bien qui est un super gars. Pareil pour Emerick Setiano, un super mec, très drôle, très fun. Au bout de trois mois, on apprend vite à se connaître. On mange ensemble, on dort, mange ensemble, on fait tout ensemble ! À partir de là, ça devient presque une famille.”
Le centre du Stade-Français Paris a ensuite évoqué les nombreuses critiques de la presse au sujet des Bleus. Extrait:
“Ça fait partie du jeu. Les premières font forcément mal. Tu te dis : mais quel est leur intérêt ? En fait, l’intérêt c’est que c’est le métier des journalistes, donc normal. Et même de la part des fans. Moi le premier : quand l’Olympique de Marseille perd, ça m’embête énormément, et je les critique aussi un peu. La critique fait avancer. Il faut plus s’en nourrir qu’être ralenti. Elle doit rendre plus fort si on se dit : on va leur montrer qu’on peut faire mieux.”
Pour conclure, Gaël Fickou concède qu’il existe certains conflits au sein du groupe France. Il estime que ces conflits sont importants pour la cohésion de groupe. Extrait:
“Dans l’équipe, c’est important d’avoir des moments où on se dispute, où on se dit les choses. Que tout soit rose ? Ça n’existe pas avec 31 joueurs qui ont chacun leur caractère, leur état d’esprit. Dans une équipe, il y a toujours des conflits, ce n’est jamais tout plat, tout net sinon, ça veut dire qu’elle ne vit pas. Donc c’est hyper important d’avoir des embrouilles, de ne pas être toujours d’accord.”
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