L’actuel capitaine des Springboks, Siya Kolisi a soulevé la Coupe du monde, samedi matin suite à la victoire de l’Afrique du Sud contre l’Angleterre en finale de la Coupe du monde, au Japon (32-12).
Lors d’un entretien accordé au quotidien sportif L’équipe, le sélectionneur Rassie Erasmus a rappelé que le rugby ne représentait en aucun cas une forme de pression en Afrique du Sud, tant la vie est compliquée dans ce pays.
Il prend pour exemple le parcours de son capitaine Siya Kolisi qui, plus jeune, avait des difficultés à se nourrir car il vivait dans la misère. Extrait:
« La pression, en Afrique du Sud, c’est ne pas avoir de boulot, c’est avoir un proche assassiné. Le rugby, ce n’est pas de la pression, pas un fardeau. C’est un privilège. On a discuté la veille du match, lorsqu’on a présenté le maillot de la 50e sélection de Siya. À force d’évoquer les histoires de nos joueurs, comment ils ont pu galérer, on n’y prêtait même plus attention. Mais on s’est assis, on y a réfléchi. Siya, à une époque de sa vie, n’avait pas assez de nourriture. Et aujourd’hui, il soulève la Coupe du monde. Voilà d’où vient Siya. »