C’est désormais une certitude : le sélectionneur du XV de France, Fabien Galthié va bel et bien pouvoir préparer ses matches du Tournoi des Six-Nations avec 42 joueurs.
En effet, la proposition faite conjointement par la Fédération Française de Rugby et la Ligue Nationale de Rugby consistant à ce que les joueurs prennent leurs congés durant les deux semaines de relâches du Tournoi des Six-Nations a été acceptée par Provale.
Interrogé à ce sujet via RMC Sport, le président de Provale, Robins Tchale-Watchou a fait le point sur la situation. Il rappelle qu’il s’agissait d’un enjeu purement financier. Extrait:
“Les joueurs ont le droit à la semaine de congés quand ils reviennent de par la convention collective de rugby. Sauf que si on l’applique stricto sensus, les clubs ne pourront pas les utiliser ou bien en profiter sachant qu’ils rentrent le dimanche ou le lundi. Il faut un aménagement pour ne pas que ça pénalise une fois de plus les clubs. Cela étant, l’intégrité des joueurs est importante car ils ont besoin de cette semaine pour souffler. C’est un enjeu purement financer, le différentiel va être supporté par les joueurs. C’est important de dire les choses telles qu’elles le sont. Une fois de plus, on me diabolise en disant que je les fais tourner en rond et que je ne veux pas faire avancer les choses. Mais la vérité du débat, c’est cette précision financière que vous apportez.”
Pour ne pas pénaliser le XV de France, Provale a accepté cette solution. Cependant, il souhaite que cela reste seulement une dérogation pour ce Tournoi des Six-Nations. Extrait:
“Si on n’avait dit non, il n’y aurait pas eu d’accord vu que personne ne veut payer. On connait les enjeux à venir, avec un nouveau staff pour le XV de France. Nous allons accepter cette dérogation avec un aménagement pour ne pas pénaliser les clubs et que l’équipe de France puisse se préparer au mieux. Nous allons faire un effort. Ce soir, j’ai encore une réunion avec un certain nombre de représentants pour formaliser cela. L’idée est que ce soit fait cette nuit au plus tard afin que nos interlocuteurs aient par écrit notre retour. Depuis ce matin, on s’y attèle.”