Ces-derniers temps, le talonneur du Racing 92, Camille Chat a souvent été critiqué sur ses lancers en touche souvent mal réalisés.
Interrogé à ce sujet dans les colonnes du Midi Olympique, le joueur du XV de France a expliqué se foutre complètement des critiques. Extrait:
“Je m’en fous complètement. Je sais où j’en suis et je sais pourquoi je bosse. Des critiques, il y en a eu beaucoup et il y en aura toujours. On m’a collé cette étiquette de mauvais lanceur dans le dos, mais personnellement, ça me passe au-dessus de la tête. Maintenant, si vous faites référence à ce qui s’est passé lors du match de Brive, j’avoue que j’étais un peu agacé. Je me suis fait chambrer par un supporter durant toute la première mi-temps. Forcément, quand j’ai marqué après un ballon porté, je lui ai fait un petit signe pour lui répondre gentiment.”
Pour rectifier ses lancers en touche, Camille Chat a beaucoup échangé avec Dimitri Szarzewski et s’est remis en cause, même si parfois il s’est montré découragé. Extrait:
“Qu’est-ce qu’on demande à un talonneur aujourd’hui ? La qualité première, c’est d’être un bon lanceur et d’être performant en mêlée. Je me suis donc posé beaucoup de questions. Pour un jeune talonneur, ce n’est pas toujours facile. J’avais l’impression que je n’y arriverai jamais, quoi que je fasse. J’en ai beaucoup parlé avec Dimitri Szarzewski qui était aussi passé par là. D’ailleurs, il m’a beaucoup aidé parce que parfois, j’étais découragé. Et puis, je me suis remis en cause. J’ai beaucoup plus travaillé mon geste, mon lancer, ma routine. Le pire, c’est que je voyais bien que mon geste était bon, mais je crois que la touche, c’est essentiellement un problème mental pour le lanceur.”
Camille Chat s’est également entretenu avec Yannick Nyanga. Extrait:
“Il y a un peu plus d’un an, j’ai eu une discussion avec Yannick Nyanga car ça commençait vraiment à m’énerver de ne pas être le plus performant possible sur ce secteur de jeu. J’avais déjà fait appel à des préparateurs mentaux, mais qui ne connaissaient pas forcément le rugby. C’est là que Yannick m’a mis en contact avec Yann Le Meur (ancien deuxième ligne de Bègles-Bordeaux, reconverti dans la préparation mentale des athlètes). Avec lui, ça a matché. Et j’ai le sentiment, pour l’instant, d’en tirer les bénéfices.”