Lors d’un long entretien accordé au Midi Olympique de ce vendredi, le deuxième ou troisième ligne du XV de France, Bernard Le Roux s’est confié au sujet de son énorme prestation contre l’Angleterre, dimanche dernier au Stade de France.
Auteur de 23 plaquages réussis durant la rencontre, le joueur Francilien explique être énervé d’en avoir raté certains. Extrait:
“Est-ce que c’est mon record de plaquages dans un match ? Je n’en sais rien. Moi, je sais juste que j’en ai raté un et que ça m’emmerde. C’était Sam Underhill, leur flanker. Je n’étais pas bien placé, j’ai rebondi contre ses cuisses. Il est costaud…”
Lorsque le journaliste lui demande s’il préfère plaquer en haut ou en bas, Bernard Le Roux affirme qu’il vaut mieux plaquer les gros gabarits aux chevilles. Extrait:
“Ça dépend du contexte… Non ! Ça dépend du mec que je dois plaquer, en fait. Si c’est Ben Tameifuna, mieux vaut viser les chevilles. Sinon tu finis à l’hôpital.”
Dans la foulée, le joueur du Racing 92 a évoqué les joueurs les plus durs à plaquer. Il ne manque pas de parler de l’ancien Toulonnais Juanne Smith. Extrait:
“Juan Smith, le flanker du RCT, était dur comme le bois. Mais mon cauchemar, ce fut Opeti Fonua (ancien numéro 8 de Bayonne et Agen). Ce mec, il faisait 145 kg mais allait très vite. Un jour, à Leicester, il m’a carrément traversé. Je suis même resté accroché à sa chaussure sur deux mètres. La honte… Ça me rend fou… Je me relève direct et je cherche sur qui je pourrai me venger. Après avoir été renversé par Underhill, j’ai tout de suite essayé d’en attraper un autre. J’étais en rage !”