Ce dimanche 23 février s’est joué le match de Fédérale 1 entre Bédarrides-Châteauneuf-du-Pape et Nice.
Les rencontres entre ces deux formations sont toujours explosives et bouillantes. Mais dimanche, celle-ci a totalement dégénéré dans le mauvais sens.
Alors que Nice s’apprêtait à remporter la rencontre à l’extérieur sur le score de 18 à 8, la formation de Bédarrides-Châteauneuf-du-Pape a déclenché une bagarre générale en toute fin de match.
Problème : le public a décidé de se mêler à cette bagarre et les joueurs Niçois ont été attaqués par des supporters adverses hors du terrain.
Les joueurs Niçois ont donc dû attendre l’intervention des gendarmes pour pouvoir quitter le stade, escortés par les forces de l’ordre.
Interrogé via Var-matin, le directeur sportif du club de Nice a raconté les échauffourées et dérapages. Extrait:
“Pendant le match, tout se passait bien jusqu’au moment où le talonneur de Bédarrides ne tente de mettre une gifle à notre coach. La tension a commencé à monter. Sur le terrain, nos joueurs ont toujours été dominateurs. Ils ont fait le job. Ils se sont montrés courageux. Se battre à 15 contre 15 est une chose. Résister à tout un stade en est une autre. Notre président Patrice Prévot a, lui aussi, été agressé et sorti du stade ! Une folie. Juste avant le coup de sifflet final, l’arbitre a expulsé un joueur de chaque camp afin d’arrêter la bagarre et ainsi éteindre le feu. En vain. Les spectateurs s’en sont mêlés. Ce fut une pluie de coups et de crachats. Là-bas, on ne se sent pas en sécurité. On avait même demandé à ne pas jouer dans ce stade à Chateauneuf où seule une main courante sépare les joueurs du public. Ce qu’on a vécu est inadmissible. Quand il y a un incident à Nice, on est montré du doigt. Là, l’arbitre a fait un rapport. On verra la suite. Mais on ne peut pas quitter un vestiaire et un stade sous escorte policière. Ce n’est pas normal.”