Le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Christophe Urios s’est confié sur le site officiel du club Girondin pour évoquer la situation dans laquelle se retrouve le Top 14 en raison de l’épidémie de Coronavirus qui touche la France.
Dans un premier temps, ce-dernier a expliqué qu’il était hors de question de remettre en cause 8 mois de compétition.
Dans le même temps, il refuse que quiconque se plaigne de cette situation sportive étant donné la grave épidémie qui touche le pays. Extrait:
“L’UBB a beaucoup d’ambition et je suis convaincu que notre championnat va reprendre. Il est hors de question de remettre en cause nos 8 mois de compétition, notre 1ère place avec 8 points d’avance sur le LOU, nos 15 points d’avance sur le Racing 92 et nos 21 points sur le Stade Toulousain. Dans le même temps, nous avons conscience que la fin de notre Top 14 sera différente… On va devoir s’adapter et hors de question de se plaindre ! Nous devons au contraire avoir une pensée pour les familles touchées par ce virus, les entreprises en grandes difficultés, l’organisation de la garde des enfants, nos aînés cloisonnés chez eux…”
Christophe Urios précise que les joueurs étant au chômage partiel, le staff n’a plus de lien de subordination avec le groupe de joueurs. Cependant, il espère que les 8 mois de travail ne seront pas perdus. Extrait:
“Vu qu’on est au chômage partiel, il n’y a plus de lien de subordination avec les joueurs. Mais on leur a fait comprendre qu’ils devaient continuer à s’entraîner. On les a sensibilisés sur le travail qu’ils pouvaient faire, et bien sûr sur le plan médical. Je n’ai aucun doute sur le fait qu’ils seront sérieux, surtout compte tenu de notre position de leader du Top 14, avec 8 points d’avance sur le 2ème. Ça nous donne une responsabilité encore plus importante. Je sais que les joueurs n’ont pas envie de tout perdre. Ça fait 8 mois que l’on travaille comme des cons, ça fait 8 mois qu’on avance… Et on est sûr que le championnat va reprendre. Après, sous quelle forme ? Je n’en sais rien. On va devoir s’adapter, improviser. Mais j’ai la faiblesse de penser qu’on va s’en sortir ! Nous sommes conscient que la fin du championnat sera différente. L’équipe qui va le mieux gérer cette période sera aussi la mieux placée pour la reprise.”