Le président du SU Agen, Jean-François Fonteneau s’est confié dans les colonnes du quotidien régional Sud-Ouest pour évoquer la crise sanitaire du moment et les répercussions sur le rugby Français.
Ce-dernier a avoué que, pour l’heure, la tendance serait clairement vers une annulation des rétrogradations en Pro D2. Il explique pourquoi. Extrait:
“Pour l’instant, on est plutôt unanime. C’est une tendance forte mais ce n’est pas encore validé. On est dans cette logique. Pour nous, même si on est habitué à jouer pour le maintien, c’est mieux de ne pas avoir ce poids. Si l’on doit arrêter le championnat tôt, il y aura un problème d’équité sportive. Cela serait préjudiciable au Stade Français qui doit recevoir six fois et qui n’est pas dans la position où il devrait être. Il est donc fort probable qu’on neutralise les descentes. Après, est-ce qu’on repart à sur un Top 15, un Top 16, une Pro D2 à 16 ?”
Par ailleurs, Jean-François Fonteneau a évoqué l’aspect financier avec des pertes économiques importantes pour l’ensemble des clubs du Top 14.
Il l’affirme : le club Agenais va devoir discuter des salaires avec ses joueurs. Il espère que les autres clubs en feront de même. Extrait:
“On travaille sur des crash-tests pour finir la saison. On a des partenaires qui ne nous avaient pas réglé leurs mensualités ou leurs trimestres. On a de l’argent dehors. Vont-ils honorer ces engagements ? Et puis la saison prochaine, on s’attend à avoir des baisses significatives sur la filière PME, TPE qui aura d’autres problèmes à régler. Cela peut représenter une baisse de 25 à 30 % de notre budget partenaires. C’est très significatif, ce qui va nous amener à discuter des salaires avec les joueurs. C’est notre seul levier. Mais il faudrait que les clubs aient la même approche du problème. Il ne faut pas que certains clubs fassent des coupes sombres et d’autres pas. Mais au niveau des pertes de partenariat, je crois qu’on sera tous logés à la même enseigne.”