Le président du syndicat des joueurs Provale, Robins Tchale-Watchou s’est longuement confié lors d’un entretien accordé au Midi Olympique de ce lundi.
Ce-dernier a rappelé que les joueurs du Top 14 étaient prêts à faire un effort pour baisser leurs salaires étant donné la crise que traverse actuellement le rugby Français.
Mais avant de prendre une décision, Robins Tchale-Watchou souhaite connaître l’impact exact de la situation sur chaque club. Extrait:
“Les joueurs, comme l’ensemble des acteurs du rugby professionnel, contribueront aux efforts à faire pour préserver notre écosystème. Mais avant de prendre une décision quelconque, il faut savoir quel sera l’impact exact de la situation sur chaque club. Est-ce qu’on parle de 1 million d’euros de pertes ou de 3 à 4 millions ? Qu’on nous donne les chiffres exacts. Par exemple, il faut d’abord bien analyser toutes les mesures mises en place par l’État, pour savoir ce qu’il reste à payer dans chaque club. Ensuite, nous participerons à l’effort nécessaire. Les
joueurs veulent parler d’une seule voix mais ils ne se défileront pas, conscients de la situation d’exception. Sur le sujet du soutien aux clubs, nous sommes donc ouverts à tout ce qui est raisonnable. Toucher à des jours de congé, par exemple.”
Cependant, il évoque une baisse ridicule de salaire. Extrait:
“Si c’est 30 %, c’est non. Si c’est 2 %, pourquoi pas.”
Quand le journaliste lui précise qu’une rumeur circule concernant une baisse globalisée des salaires des joueurs de 15%, Robins Tchale-Watchou se met en colère. Extrait:
“Ce truc-là commence à sérieusement m’énerver… J’ai entendu parler de ça. C’est une connerie, une rumeur de poubelle et je vais y répondre une bonne fois pour toutes : je n’ai eu aucun échange à ce sujet. Ni formel, ni informel. Avec personne. Le sujet n’est jamais venu sur la table des réunions, ni dans les discussions de couloir. Il n’y a rien. Celui qui s’amuse à raconter partout le contraire, qu’il vienne me confronter. En fait, un tel accord n’est même pas possible : il faudrait que les joueurs le valident car j’ai mis en place un système de gouvernance d’urgence où ce sont les joueurs qui décident, plus le comité directeur de Provale.”