La journaliste Clémentine Sarlat a effectué des révélations choc dans les colonnes du quotidien L’équipe de samedi.
Celle-ci a notamment expliqué avoir été victime d’harcèlement moral lorsqu’elle travaillait encore pour France Télévisions, tout en précisant qu’elle se rendait régulièrement au travail en pleurant.
Avant la publication de l’interview, le journal L’équipe a tenté de joindre la direction de France Télévisions, en vain. Suite à la publication de l’interview, les dirigeants de la chaîne se sont manifestés et ont finalement réagi.
La présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte a souhaité réagir. Extrait:
« J’ai lu les propos de Clémentine Sarlat. J’ignorais cette situation et j’ai engagé immédiatement une enquête. Je l’ai appelée et j’ai échangé directement avec elle. Le harcèlement est intolérable dans toutes les entreprises et particulièrement dans le service public. L’égalité entre les femmes et les hommes est un combat que je ne lâcherai pas. »
Clémentine Sarlat a apprécié. Extrait:
« Elle m’a appelée et dit : “Je vous crois, je ne remets pas en doute votre parole, mais je veux connaître le contexte.” Elle a ajouté que j’avais été courageuse de parler et que j’avais tout son soutien. »
Par ailleurs, Antoine Chuzeville, journaliste du service des sports de France Télévisions a appuyé les déclarations de Clémentine Sarlat. Extrait:
« Je suis admiratif de la prise de parole de Clémentine. Mais je ne suis absolument pas surpris. Elle n’est plus dans la rédaction depuis un an et demi mais les comportements qu’elle décrit sont toujours là. L’été dernier, trois jeunes femmes du service des sports “vulnérables”, c’est-à-dire en stage, en pige ou en CDD, sont venues nous voir pour se plaindre et signaler certains comportements. Il s’agissait de phrases à connotation sexuelle très explicite, des invitations très poussées de rejoindre des journalistes beaucoup plus âgés après le boulot, des réflexions dégradantes. Cela avait été vérifié et parfois dit devant une petite assemblée. »