Si la plupart des joueurs ont accepté une diminution de leur salaire dans les Fédérations étrangères, en revanche, en France, la situation est différente.
En effet, le débat fait rage et on sent bien que ni Provale, ni les joueurs du Top 14 ne sont emballés par l’idée de réduire leurs salaires pour aider le rugby Français.
C’est d’ailleurs la même sensation que nous avons lors de l’entretien de Kélian Galletier accordée au Midi Olympique de ce jour.
Il affirme que la question d’une baisse des salaires n’est pas encore à l’ordre du jour. Extrait:
“Même si nous avons pris la mesure du problème, la question se ne pose pas encore. On ne sait pas si la saison va se terminer ou non : ça changerait tout. Quand nous aurons avancé plus clairement sur la suite des événements et bien chiffré les pertes réelles, il sera temps de se pencher sur ces options. Mais avant d’en arriver à ce stade, il y a beaucoup d’étapes.”
Lorsque le journaliste lui indique que certaines Fédérations étrangères ont déjà trouvé un accord avec les joueurs, Kélian Galletier précise simplement que la situation n’est pas la même en France. Extrait:
“Les situations ne sont pas les mêmes partout. Les systèmes aussi changent. En Angleterre, la problématique est différente de celle qu’il y a en France. Les situations varient aussi : certaines compétitions sont d’ores et déjà arrêtées. Pour l’heure, nous en sommes encore à travailler sur des scenarii. Le syndicat nous demande notre avis et c’est lui qui parlera à la table des négociations. Il y aura un vote des joueurs qui permettra d’officialiser notre position. Pour l’heure, il y a juste des sondages. Il n’est pas encore possible de prendre une décision, on attend d’en savoir plus sur la suite.”