Le président du club de Perpignan, François Rivière s’est confié dans les colonnes du Midi Olympique de ce lundi pour exprimer sa colère après que la Ligue Nationale de Rugby ait décidé d’annuler les montées en Top 14.
Ce-dernier explique ne pas avoir encore renoncé à l’organisation d’un Top 16 pour la saison 2020 / 2021 avec deux montées en Top 14.
Il propose la création d’un Top 16 avec deux poules de 8. Extrait:
“Je pense que l’on ne doit pas renoncer aussi vite au fait qu’il n’y aura pas de montée et qu’il n’y aura pas un Top 15 ou Top 16 la saison prochaine. Je trouve dommage que l’on ne se soit pas davantage penché sur ce que je proposais : un Top 16 avec deux poules de huit, selon les moyens des clubs. Je pense qu’un championnat où l’Usap serait en bataille avec Agen, Pau, Bayonne, Brive, cela aurait de l’intérêt et ça donnerait aux supporters l’envie de revenir au stade. Que risque-t-on ? On tente un an et si ça ne fonctionne pas, on change. Pour moi, la messe n’est pas dite. Je vois que les discussions permettent d’avancer : on a déjà évacué le huis clos. Les lignes bougent et je pense que ce n’est pas fini. Je suis d’un naturel ultra-optimiste, vous savez. En tout cas, ça vaut le coup de continuer à débattre.”
Selon lui, disputer des phases finales de Pro D2 sans montée, cela ne sert strictement à rien. Extrait:
“Si l’on joue pour un titre au chocolat, ce serait quelque peu décourageant. Il est important de mettre de la contrepartie en face : c’est la montée, dans l’idéal, ou encore un avantage de points substantiel en vue de la saison d’après. Que ce ne soit pas un coup pour rien… Les deux ou quatre points prévus, ce n’est pas sérieux.”
Pour conclure, François Rivière rappelle son idée de départ : terminer les championnats à partir de septembre et débuter la saison prochaine en janvier afin de se caler sur le calendrier de l’hémisphère Sud. Extrait:
“Personnellement, je militais pour une reprise totale du championnat en septembre : on terminait la saison dans sa configuration classique. Ce décalage aurait ensuite permis de se caler sur le calendrier de l’hémisphère Sud qui est plus vendeur que le nôtre. C’était une belle occasion et cela aurait été une bonne chose pour notre sport. Car il faut être sérieux : le rugby français perd ses supporters et est structurellement déficitaire.”