Quelques semaines avant le début de l’épidémie et la suspension du Top 14, l’ailier ou arrière du LOU Rugby, Alexis Palisson trouvait un accord avec le Stade-Français Paris pour un contrat de joker médical.
Dans les colonnes du Midi Olympique, l’ancien joueur du Rugby Club Toulonnais a expliqué pourquoi il a accepté de quitter le club Lyonnais pour rejoindre le Stade-Français Paris.
Il souhaitait gagner du temps de jeu et avait rapidement compris qu’il ne faisait plus partie des plans de Pierre Mignoni à Lyon. Extrait:
“Pierre Mignoni a eu Thomas Lombard au téléphone et m’a prévenu que le Stade français voulait me prendre en joker médical. Il m’a demandé ce que j’en pensais et j’ai répondu : « Tu as ton équipe, je reviens de blessure, auras-tu besoin de moi jusqu’à la fin de saison ? » Sur les onze matchs, je pense qu’il m’aurait donné du temps de jeu mais je savais bien que je n’étais pas le premier choix. J’avais envie de jouer, j’étais en fin de contrat, donc je lui ai dit : « Si tu me laisses partir, je suis prêt à relever le défi. » Le lendemain, nous sommes tombés d’accord avec le Stade français et, le mardi matin suivant, j’étais dans le train pour Paris.”
Alexis Palisson explique avoir été surpris d’être titularisé d’emblée contre le Rugby Club Toulonnais à Mayol. Il regrette cependant de ne pas avoir pu enchaîner les rencontres avec Paris. Extrait:
“Pour mon premier match à Toulon, je pensais au mieux être remplaçant et le staff m’a mis titulaire d’entrée. J’étais d’ailleurs très content de retrouver Mayol. Puis surtout, je suis arrivé à Paris dans l’inconnue totale, sans connaître le club même si j’avais déjà côtoyé pas mal de joueurs dont certains cadres de l’équipe, et j’ai découvert un groupe exceptionnel. Cela m’a aidé à m’intégrer et m’a fait du bien. Tout s’est très bien passé aux entraînements et on m’a donc fait confiance à Toulon où, malgré la déception du résultat et du scénario, il y avait eu de nombreux points positifs sur le plan collectif. Mais on n’a pas pu enchaîner… D’emblée, j’ai constaté que c’était un club vraiment à part, avec beaucoup de solidarité. Je crois aussi que la situation de relégable a amené tout le monde à se serrer les coudes.”