Le manager de l’Union Bordeaux-Bègles, Christophe Urios s’est confié dans les colonnes du journal L’équipe pour évoquer la situation en Top 14 en cette période de crise sanitaire.
Lorsque le journaliste lui indique que le club Girondin est passé – lors des nombreuses réunions – pour un club égoïste qui ne pensait qu’à ses intérêts, Christophe Urios a répondu que ce qui a fait mal à l’UBB est d’avoir été trop loyal.
Il affirme que tout au long de ces nombreuses réunions, le président Laurent Marti a toujours parlé avec son cœur et l’UBB est rapidement devenu le bouc émissaire. Extrait:
“Ce qui nous a fait mal, c’est qu’on a été loyaux. Laurent Marti a parlé avec son cœur ; il a défendu sa position, comme tous les autres. Il y avait une grande cohérence entre ce qu’il nous disait, ce qu’il disait en réunion de présidents et ce qu’il disait à la presse. Ce qui n’a pas été le cas de tout le monde… Du coup, on est devenus des boucs émissaires. Bien sûr que nous étions premiers, mais quand on a su qu’il n’était plus possible d’imaginer une reprise, on s’est rangés à l’avis général. Avec loyauté. C’est pour ça que je suis confiant dans l’avenir : on a un état d’esprit et un comportement de cœur. Pour moi, c’est le plus important. Le reste, c’est de l’enfumage…”