Lors d’un long entretien accordé au Midi Olympique de vendredi, le manager général du LOU Rugby, Pierre Mignoni a enfin dévoilé la vérité concernant deux dossiers chauds de ces derniers mois : Maro Itoje et Jonathan Sexton.
Le deuxième ligne international Anglais et l’ouvreur international Irlandais étaient tous les deux pressentis du côté du club Lyonnais pour la saison 2020 / 2021. Finalement, il n’en sera rien : ni l’un ni l’autre n’intégrera les rangs du LOU Rugby cet été.
Interrogé à ce sujet dans les colonnes du Midi Olympique, Pierre Mignoni a avoué que l’épidémie de Coronavirus a fortement impacté le budget du club.
Il le confirme : le club a dû diminuer son recrutement et a notamment dû renoncer à l’arrivée de Maro Itoje, lequel voulait être prêté une saison en France le temps que les Saracens puissent effectuer leur retour en Premiership. Extrait:
“Pour répondre clairement à votre question, oui ! On doit faire attention à tout. Oui, le recrutement a été diminué. On a dû ralentir sur ce domaine-là et notamment sur le joueur que vous citez. On ne peut pas demander des efforts à tout le monde, au club, et recruter la terre entière ! Nous sommes obligés, car notre économie est perturbée.”
Concernant l’ouvreur Jonathan Sexton, Pierre Mignoni indique que le joueur a clairement été proposé au club Lyonnais. Mais après réflexion, le manager Lyonnais a préféré miser sur ses trois ouvreurs sous contrats, à savoir Jonathan Wisniewski, Patricio Fernandez et Léo Berdeu. Extrait:
“Quand on vous propose Jonathan Sexton, vous écoutez. Vous vous renseignez, c’est normal car c’est un très grand joueur. Mais vous regardez et vous faites la balance entre ce qu’il va apporter, ou pas. N’importe quel entraîneur souhaite ne coacher que de très grands joueurs ! Mais il faut aussi faire des choix différents. J’ai choisi de faire confiance à ces trois joueurs (Wisniewki, Fernandez et Berdeu) qui me semblent complémentaires et compétitifs. J’ai eu la chance d’entraîner Jonny Wilkinson. Des Wilkinson, il n’y en a qu’un ! À Lyon on est parti dans une autre optique.”