Le consultant rugby d’Eurosport, Jean-Baptiste Lafond s’est confié sur Rugbyrama.
Ce-dernier a évoqué le cas de Béziers. Le club de Pro D2 pourrait être racheter par un richissime investisseur venant des Emirats. Ce-dernier souhaiterait d’ailleurs placer Christophe Dominici comme président du club.
Jean-Baptiste Lafond revient sur cette problématique et explique être extrêmement méfiant vis-à-vis de l’arrivée d’un tel investisseur à Béziers. Extrait:
“On va parler de Béziers et de mon ami Christophe Dominici : d’un côté il y a la mairie qui est assez conservatrice qui défend le milieu local. J’aimerai bien qu’il y a un repreneur Biterrois qui se présente. Le club de Béziers qui était un monument du rugby Français est à vendre pour un euro. Ce n’est pas grand chose. Mais derrière, il y a sept millions à mettre pour éponger les dettes. Qui peut reprendre le rugby à Béziers ? Le dilemme pour le rugby à Béziers est là : il n’y a personne qui ne se présente, mais il y a la piste de Christophe Dominici. Il serait censé sauver le club. Faute de grive on mange du merle, on prend le pognon, on prend l’oseille et on sauve le club. Mais on fait peut-être entrer le loup dans le bergerie. C’est le problème du maire Ménard qui est assez apprécié dans la ville depuis pas mal de temps car il est réélu. L’argent a-t-il de l’odeur pour une mairie qui combat l’immigration ? Est-ce qu’elle va combattre l’immigration des billets pour sauver le club ? L’histoire est drôle car il a clairement dit à ses investisseurs que dans le rugby on perdait de l’argent et qu’on ne pouvait pas en gagner. Donc le rugby attire des gens qui sont prêts à perdre beaucoup d’argent. Où est l’intérêt ? On l’imagine : c’est le pouvoir, c’est le bien-être, c’est d’avoir sa place en tribune avec la ligne des 50 mètres entre les jambes. Ils savent qu’ils vont perdre de l’argent et ils veulent investir. Tout cela me paraît un peu flou. Attention !”