Le maire de Béziers, Robert Ménard s’est confié en exclusivité à RMC Sport, ce mardi soir pour évoquer l’éventuelle vente du club à un richissime investisseur des Emirats arabes unis.
Dans un premier temps, ce-dernier indique préférer clairement qu’un repreneur local se présente pour le rachat du club. Mais pour l’heure, les propositions se font très rares. Extrait:
“Comme je l’ai dit depuis le début, je préférerais une solution locale. Le club n’a pas de problème immédiat de survie mais il est structurellement déficitaire. J’ai contacté un certain nombre de gens suffisamment aisés dans la ville pour être des partenaires et reprendre le club. Le problème, c’est que personne n’a dit oui pour remettre deux millions d’euros pendant cinq ans.”
Pour l’heure, la seule alternative reste celle de l’investisseur des Emirats associé à Christophe Dominici. Mais Robert Ménard exprime ses doutes et ses craintes sur ce repreneur. Extrait:
“Le souci, c’est qu’il faut être sûr que ces gens-là aient les moyens qu’ils assurent avoir. Ça ne voit pas sur la figure des gens s’ils sont riches ou non. Le club a demandé des garanties sur les vrais moyens de ces gens. On aurait dû commencer comme ça. Cela permettrait de calmer les choses. On a mis la charrue avant les bœufs. C’est désormais reparti dans le bon sens. Ça ne veut pas dire que ça va se faire mais voilà où on en est.”
Le maire de Béziers explique ne pas avoir pu avoir les garanties bancaires concernant cet investisseur qui débarque de nul part. Extrait:
“C’est très difficile de croire complètement au sérieux une proposition quand vous n’avez par exemple pas de garantie bancaire, comme c’est le cas aujourd’hui. Cela n’existe pas dans les affaires. Les avocats sont en train de se parler et j’espère que les uns et les autres vont être rassurés.”
Pour conclure, Robert Ménard évoque la présence de Christophe Dominici dans ce projet. Extrait:
“Je ne connaissais pas particulièrement ce garçon, je savais juste qu’il avait été un excellent joueur. Nous sommes dans les affaires aujourd’hui, ce n’est pas tout à fait la même chose.”
La prochaine étape de cette affaire ? Une réunion programmée jeudi à Paris pour une nouvelle avancée des négociations… ou le rejet pur et simple du projet. Affaire à suivre…