Le co-président de Béziers, Pierre-Olivier Valaize s’est confié via RMC Sport pour évoquer les négociations menées avec l’investisseur des Emirats qui souhaite racheter le club.
Ce-dernier indique qu’une rencontre a enfin eu lieu avec Christophe Dominici lundi soir à Béziers. Extrait:
“Pour la première fois, et je dis bien pour la première fois, nous avons rencontré monsieur Christophe Dominici lundi soir à Béziers, non pas accompagné de son avocat comme il l’avait dit, mais de ses associés. Nous avons simplement dit que l’ensemble des actionnaires étaient prêts à discuter pour une reprise du club, si c’était l’intérêt du club et si c’était un beau projet pour le club. Il semblerait, dans le communiqué que j’ai lu ce jeudi, qu’ils seraient prêts à faire faire une lettre d’intention. Tant mieux. Dans ce cas, nous travaillerons pour faire avancer le dossier s’ils veulent reprendre et que, de notre côté, nous ayons accès à des garanties qui permettent d’assurer la pérennité du club. Nous n’en sommes que là…”
Mais pour l’heure, Béziers n’a reçu aucune lettre d’intention. Extrait:
“Non, nous ne l’avons toujours pas eue. Nous l’avons demandée lundi soir et nous ne l’avons toujours pas cette heure. Je vais en parler avec le Maire qui était présent à la réunion contrairement à nous puisque les actionnaires n’étaient pas invités. Nous avons perdu un mois et demi, enfin on va aura peut-être une lettre d’intention et quelque chose qui sera un début de commencement.”
Il rajoute que la priorité absolue est d’obtenir des garanties bancaires de la part des investisseurs. Extrait:
“Cela me parait être une évidence! (Rire) On ne va pas avancer s’il n’y a pas de garanties et rien derrière. J’imagine qu’ils en ont s’ils travaillent avec leurs avocats mais, moi à cette heure, je ne les ai pas vues. Je ne mets pas en doute qu’il y en ait mais je ne les ai pas vues… Le Maire, qui était avec nous à la réunion lundi, non plus. Ce sont les avocats qui doivent les voir maintenant. J’espère que les choses se feront comme cela fait dans le monde normal des entreprises, et pas dans le folklore…”
Pour conclure, il explique ne pas du tout connaître cet investisseur qui souhaite reprendre le club. Extrait:
“A l’heure où je vous parle, moi non. Est-ce qu’il y a eu plus d’éclaircissements ce matin? Je n’en sais rien. Je ne dis pas qu’ils n’existent pas et je ne dis pas qu’ils ne sont pas très solides, j’espère le contraire, sinon on aura fait beaucoup de bruit pour pas grand-chose. Peut-être qu’ils seront dévoilés dans les jours qui viennent par le biais des avocats.”